Dans la nuit du Jeudi 30 novembre au vendredi 01 décembre dernière, des affrontements ont éclaté entre la Garde Nationale et la Garde présidentielle dans une caserne dans une caserne du Sud de Bissau la capitale. Après des heures d’échanges de feux, le calme est définitivement revenu dans la capitale.
En déplacement sur Abou Dahi, en marge de la Cop 28, le Président Umaru Sissoco Emballo a dénoncé, « une tentative de coup d’état » qui sera sérieusement réprimandée et pour cause puisque l’on a déploré suite à cet incident au moins deux morts.
En réaction à cet évènement, la Commission de la CEDEAO dans un communiqué publié ce Samedi 02 décembre a « condamné fermement les violences et toutes les tentatives visant à perturber l’ordre constitutionnel et l’État de droit en Guinée-Bissau ». Compte tenu de la fragilité de l’accalmie ainsi retrouvé et du fait que l’on ignore les motivations réelles de la Garde nationale, la Cedeao a appelé « à l’arrestation et à la poursuite des auteurs de l’incident ».
Pour rappel, le président Emballo avait déjà essuyé une tentative de coup d’état en février de l’année dernière alors que le gouvernement était en plein Conseil des ministres extraordinaire, des tirs bien nourris ont résonné dans le centre-ville de bonnes heures. Le président présent à ce conseil des ministres était resté introuvable un bon moment avant qu’il ne se décide à briser le silence sur X encore twitter à l’époque. « Je vais bien Alhamdoulillah. La situation est sous contrôle gouvernemental. Je remercie la population de Guinée Bissau et toutes les personnes au-delà de notre pays qui se sont inquiétées pour mon gouvernement et moi. Vive la République et que Dieu veille sur la Guinée Bissau » pouvait-on lire sur son mur.
