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Hamas-Israël: le Tsahal a repris les bombardements

L’armée israélienne a annoncé tôt ce vendredi avoir repris le combat contre le Hamas. Israël justifie cette reprise des bombardements par un viol présumé de la trêve humanitaire entrée en vigueur il y a de cela une semaine exactement par le Hamas.

Alors que ce jeudi 30 novembre les médiateurs annonçaient leur intention de négocier un Cessez-le-feu plus durable au Proche-Orient, les combats ont repris ce matin entre le Hamas et l’armée israélienne qui accuse le mouvement islamiste palestinien d’avoir violé la pause humanitaire. Ainsi les bombardements israéliens sur la bande de Gaza vont bon train pendant que le Hamas tente de rediriger les tirs de roquettes vers Israel. Pour rappel, le bilan humain de ces bombardements à ce jour est d’à peu près 15000 morts dont 6150 enfants dans l’enclave palestinienne selon le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007 alors qu’israel lui déplore, 1200 décès.

« Agir rapidement pour mettre fin à la violence », c’est l’appel que lance le principal médiateur dans ce conflit, le Qatar à la communauté internationale car comme on peut le constater, le désastre humanitaire qu’il occasionne est affreusement pénible.« Les bombardements dans la bande de Gaza dans les premières heures suivant la fin de la pause compliquent les efforts de médiation et exacerbent la catastrophe humanitaire », a insisté le ministère des affaires étrangères du Qatar dans un communiqué.

Cette triste reprise des hostilités marque un coup d’arrêt dans la séquence de libérations d’otages et d’échanges de prisonniers entre les deux parties. Cependant, il faut signaler que cette trêve a permis la libération de 110 otages pour 240 prisonniers palestiniens libérés.

La population, elle, déboussolée par ce regain de la violence et des bombardements ne sait plus où donner la tête. C’est l’impression qu’on a lorsqu’on lit ce témoignage de Yousef Hammash, un réalisateur palestinien au micro d’Alice Froussard la correspondante de Rfi dans la région.

« Sept semaines de folie ont été suivies de sept jours d’une pause humanitaire. Et là, nous sommes repartis pour un nouveau cycle de violence. Nous nous sommes réveillés avec des bombardements massifs sur Gaza, sur Rafah, sur Khan Younès, sur la région du centre et même dans le nord, c’était partout, c’était de la folie soudaine, raconte-t-il. Et malheureusement, notre sensation de sécurité, même si c’était juste pour un bref instant, n’existe plus. Le sommeil tranquille de nos enfants non plus. Je ne sais pas du tout ce qui nous attend désormais. On a l’impression qu’on va revivre l’enfer à nouveau. Nous avons besoin que quelqu’un nous aide à stopper cette aberration. », a-t-il indiqué.

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