Santé

Une épidémie de la variole du singe fait près de 600 morts en RDC et inquiète l’OMS

Ce samedi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rapporté 12 569 cas suspects de mpox (longtemps appelée variole du singe), dont 581 décès en République Démocratique du Congo. Ils mettent les Etats en garde sur une potentielle propagation.

D’après les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Sante (OMS), on dénombre 581 morts à cause du mpox (anciennement appelée variole du singe) en République démocratique du Congo cette année. Le pays a aussi recensé près de 12 000 cas d’infections à cause de ce virus, ce qui en fait l’épidémie la plus importante que le pays ait jamais connue. Inquiète face à de nouvelles caractéristiques de transmission par voie sexuelle du clade (variant) I du virus, l’OMS mène actuellement une mission conjointe avec le ministère de la santé de RDC « pour évaluer la situation ».

Le bilan actuel surpasse alors largement celui des 112 morts enregistrés par le Mpox l’été dernier lors de sa propagation dans plusieurs d’Europe. Ce samedi 25 novembre, les experts ont mis en garde sur la probabilité d’une épidémie à plus grande ampleur de la maladie du fait de sa mutation la rendant beaucoup contagieuse et améliorant donc sa diffusion entre humains, ce qui n’était pas le cas auparavant.

« Le risque de propagation du Mpox dans les pays voisins et dans le monde entier semble important » affirme l’OMS. En République démocratique du Congo, l’Etat lutte contre la propagation du virus, malgré tout celui-ci a été dépisté dans environ 85 % du pays. À l’heure, le taux de mortalité du virus s’élève à 4,6 %.

Les symptômes les plus courants de ce virus sont une éruption cutanée ou des lésions, accompagnées de fièvre, de maux de tête, de douleur musculaire, d’une baisse d’énergie et d’un gonflement des ganglions lymphatiques. Des symptômes qui durent généralement entre 2 et 4 semaines.

Cette épidémie (entraînée par le clade IIb du virus) s’est propagée avant tout du fait de la transmission par contact sexuel parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La transmission peut aussi s’opérer par le biais d’objets contaminés notamment.

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