Placés en détention suite à une plainte d’un ministre togolais, les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou ont récemment initié une demande de mise en liberté provisoire qui a été rejetée. L’information a été annoncée par le président international de l’Union de la Presse Francophone, Madiambal Diagne, lors d’une conférence de presse ce mercredi à Lomé.
Au Togo, la détention des journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou continue de susciter des réactions partagées au sein de l’opinion nationale et internationale. Après avoir condamné la détention des deux journalistes dans un communiqué, le président l’Union de la Presse Francophone a effectué une descente à Lomé afin de s’imprégner de la situation.
Lors de son séjour, le président a eu des discussions approfondies avec toutes les parties impliquées. Il a rencontré les journalistes en prison, les autorités pénitentiaires, les avocats, la partie civile, le ministère de la communication et le ministre de la justice. En faisant le point de sa démarche ce mercredi, le président de l’UPF a également révélé qu’une demande de mise en liberté provisoire initiée par l’avocat des journalistes a été récemment rejetée par la justice.
Pour rappel, Loïc Lawson et Anani Sossou ont été incarcérés après avoir été convoqués par la brigade de recherches et d’investigations en lien avec la publication d’une information sur le vol présumé de 400 millions dans la résidence du ministre Kodjo Adédzé. Les journalistes sont accusés d’avoir diffusé de fausses informations portant atteinte à l’honneur du ministre d’État.