Le rapport de l’audit réalisé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) sur fichier électoral après le recensement à la CENI a été rendu public ce mercredi. Selon l’OIF, le fichier électoral est suffisamment fiable.
Au Togo, les choses se précisent pour les élections législatives et régionales qui devraient être organisées d’ici la fin de cette année 2023. Les experts de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont dévoilé ce mercredi leur rapport d’audit sur le fichier à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Après les vérifications et analyses menées, les experts ont délivré des conclusions rassurantes sur la qualité du fichier électoral togolais, ceci, en termes de fiabilité de l’opération de recensement des électeurs, de son caractère biométrique et de sa représentativité géographique et sociologique dans les trente-neuf (39) préfectures et cinq (5) régions du pays», a déclaré le chef de la délégation de l’OIF, Désiré Nyarurira.
« En somme, je peux dire, au nom des experts, que le fichier électoral togolais est suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans des conditions de confiance. Les experts ont constaté lors de l’analyse du fichier qu’il n’y a pas de doublon », a-t-il ajouté.
Selon l’ambassadeur Désiré Nyaruhirira, conseiller spécial politique et diplomatique de la secrétaire générale de la francophonie, 53,8 % de femmes (sont) inscrites contre 46,18 % pour les hommes sur la liste électorale . « À travers ces chiffres, mesdames et messieurs, le Togo s’illustre comme un exemple d’inclusion et de participation politique des femmes » a-t-il martelé.
À noter qu’à trois mois de la fin du mandat de l’actuelle législature, la date des élections législatives et régionales demeure encore inconnue. Cette incertitude suscite des mécontentements au sein de l’opposition.
