Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a présenté un bilan de la situation sécuritaire concernant les attaques « terroristes » dans le pays. Selon le communiqué diffusé à la télévision ce lundi, il a été révélé que 31 personnes ont tragiquement perdu la vie dans les attaques en 2023.
Au cours de l’année 2023, le Togo a déploré « 31 morts, 29 blessés et 3 disparus » dans des incidents « terroristes », a déclaré Yawa Kouigan, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement à la télévision nationale TVT. « Notre pays a connu une attaque par embuscade, 11 accrochages avec les groupes armés terroristes, 9 explosions d’engins explosifs improvisés et vingt découvertes et neutralisations d’engins explosifs improvisés », a-t-elle précisé.
Selon la ministre, la première attaque terroriste a eu lieu à Sanloaga dans la préfecture de Kpendjal en novembre 2021, et a été suivie de plusieurs incursions et incidents dans la région des savanes », dans le nord du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Face à la menace persistante posée par des groupes djihadistes, « le Pays a renforcé depuis le 23 novembre 2023, le cadre réglementaire de mise en œuvre du programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés, qui permettra d’étendre à l’ensemble du territoire national l’approche globale et holistique précédemment mise en œuvre dans la région des savanes », a fait savoir Yawa Kouigan.
Depuis le début des attaques, le gouvernement togolais avait adopté une approche sélective dans la diffusion d’informations concernant ce sujet sensible. En avril, le président Faure Gnassingbé avait mentionné que les djihadistes avaient causé environ 140 décès, dont près d’une centaine de civils, depuis leurs premières attaques fin 2021 dans le pays.