Société

Nigéria: décès de 2 enfants dans l’incendie d’un camp des déplacés

Ce mercredi, deux enfants sont morts et plus de 1 000 tentes ont été détruites dans un incendie survenu dans l’un des plus grands camps de déplacés du nord-est du Nigeria, à quelques kilomètres de Maiduguri, la principale ville de l’État de Borno.

« Une petite fille de quatre ans et un garçon de sept ans ont péri dans les flammes et deux adultes ont été blessés » dans le camp de Muna Alamdari, a déclaré Mannir Gidado, responsable de la planification à l’agence nationale de gestion des urgences (NEMA). L’incendie a débuté vers 06H00 locales et a détruit un millier de tentes, selon M. Gidado. Selon des résidents du camp, quatre personnes sont mortes dans l’incendie, mais les autorités n’ont pas confirmé ce bilan.

Les causes du sinistre n’ont pas été officiellement déterminées à ce stade. « Les incendies dans les camps sont fréquents. Les gens sont négligents. Le feu s’est sans doute déclenché à cause de personnes cuisinant dans leur tente, près de leurs vêtements et leur lit« , a avancé Mannir Gidado.

« Les incendies dans les camps sont fréquents. Les gens sont négligents. Le feu s’est sans doute déclenché à cause de personnes cuisinant dans leur tente, près de leurs vêtements et leur lit« , a avancé Mannir Gidado.

En février dernier, un incendie avait détruit plus de 200 tentes dans le camp de Muna, qui accueille plus de 50 000 personnes selon l’ONG Human Right Watch. Le nord-est du Nigeria est le théâtre d’insurrections djihadistes liées à Boko Haram et à l’État islamique, ainsi que d’autres conflits meurtriers autour de l’exploitation des terres et des ressources en eau.

Les violences ont entraîné la mort de plus de 40 000 personnes et le déplacement de plus de 2,2 millions de personnes depuis 2009, selon les Nations unies. Depuis avril 2022, des milliers de déplacés ont été contraints de quitter les camps sur décision des autorités de l’État de Borno, qui se donne pour objectif de fermer l’intégralité des camps d’ici 2026.

Certains sont retournés dans leur ville d’origine et ont dû fuir à nouveau vers les camps de déplacés à cause de l’insécurité.

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