Face à une résurgence de l’épidémie du Choléra -une infection diarrhéique aigüe dans le pays et la tournure inquiétante que prend la situation à Harare particulièrement, le maire de la capitale décrétait le vendredi 17 novembre 2023 dernier l’état d’urgence.
En effet, dans l’incapacité de contenir et de maîtriser les contaminations au Choléra, les autorités zimbabwéennes ont commencé par adopter un certain nombre de mesures afin de limiter la propagation fulgurante de cette maladie bactérienne. En l’occurrence la proclamation de l’état d’urgence, « nous avons déclaré l’état d’urgence car la situation est désormais très grave. La maladie se propage dans toute la ville » arguait le maire de Harare ; la réquisition d’un clinique dans le quartier de Kuwadzena qui se trouve être l’épicentre de la maladie afin d’y interner et traiter les personnes atteintes de la bactérie ou suspectées de l’avoir contractée pour ne prendre aucun risque dans l’organisation de la riposte.
Pour ce qui est de la recrudescence des contaminations, elle s’explique entre autre par un manque d’approvisionnement en eau potable, non infectée et d’infrastructures idoinespour ainsi venir à bout de cette bactérie partout où besoin sera. Estimant « la situation actuelle alarmante » le maire Ian Makonereconnaissait que la principale cause est le manque d’eau potable et il a uni en conséquence ses forces avec le ministère de la santé et des ONG afin d’optimiser la desserte de l’eau après chloration aux populations.
Sinon en l’état actuel des choses, on comptabilise au moins, 7000 personnes infectées et 51 morts liées à l’épidémie ce qui fait planer un spectre de la peur sur les pays limitrophes quant à la possibilité que l’épidémie s’aggrave comme celle de 2008 qui a fait des centaines de morts.