C’est officiel, les médiateurs ont réussi à obtenir une prolongation de la trêve humanitaire de six jours qui s’achevait ce jeudi 30 novembre 2023 au petit matin.
Le Qatar a confirmé la prolongation de la pause humanitaire à Gaza. En effet la trêve humanitaire entrée en vigueur le 24 novembre dernier après des semaines d’affrontements qui ont suivi l’attaque armée du Hamas le 07 octobre dernier sur Israel a été prorogée une fois de plus, soit de 24h.
A quelques minutes de la fin de la pause humanitaire, l’armée israélienne a diffusé un communiqué notifiant la continuation de la « pause opérationnelle », en prenant soin de rappeler que nous devons cette prorogation à la dévotion des médiateurs ;« à la lumière des efforts des médiateurs pour poursuivre le processus de libération des otages » pouvait-on lire. Le Hamas s’est quant à réjouis de la prolongation de la trêve sur un « un septième jour »
A ce propos, le Qatar a assermenté cette information en rappelant que cette prolongation obéie aux mêmes contraintes que les fenêtres humanitaire précédentes à savoir : un cessez-le-feu, une entrée garantie pour les aides humanitaires dans la base de Gaza et la libération des otages dans un format d’échanges avec des détenus palestiniens dans les prisons en Israel.« Les parties palestinienne et israélienne sont convenues de prolonger la trêve humanitaire dans la bande de Gaza d’une journée supplémentaire », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari.
L’inventaire des libérations depuis le début de cette trêve est : du 24 novembre (24 libérations), du 25 novembre (17 libérations), du 26 novembre (17 libérations) et du 27 novembre (11 libérations) du 28 novembre (12 libérations) et du 29 novembre (16 libérations), au total, 97 otages – 70 Israéliens et 27 étrangers – ont été libérés par le Hamas. De son côté, Israël a libéré 210 prisonniers palestiniens depuis le 24 novembre.
A ce jour, les négociations s’intensifient pour aller vers un Cessez-le-feu plus durable pourquoi pas permanent sous le leadership du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis.