Dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 novembre, Israël approuvait un accord de libération d’otages dans le format Otages-prisonniers avec le Hamas, assorti d’une trêve humanitaire ponctuelle de 4 jours. Négocié par le Qatar avec l’aide de l’Egypte et les Etats-Unis, l’accord de libération et cessation temporaire des hostilités fait officiellement son entrée en vigueur ce vendredi 24 novembre 2023.
Nonobstant la fragilité notoire dont souffre cet accord, il est en effet entré en vigueur ce vendredi à Gaza dans l’enclave palestinienne ; il prévoit principalement, une libération progressive de 50 otages israéliens par le Hamas pour 150 prisonniers palestiniens du côté israélien. Et si tout va bien, il y aura un premier échange de 39 prisonniers palestiniens – 24 femmes et 15 adolescents pour 13 otages israéliens aujourd’hui. Pendant qu’à la prison d’Ofer vers 15h en Israël, les détenus seraient entrain d’être remis au Comité de la Croix Rouge, simultanément sur la frontière entre l’Egypte et Gaza 13 otages seront remise en libertés.
Pendant ces quatre jours de pause humanitaire, les opérations militaires des deux camps devraient cesser puisqu’il est aussi entendu dans l’accord qu’Israël garantisse la libre circulation des personnes notamment sur la route SalahAl-Din qui traverse l’enclave palestinienne du Sud au Nord. Enfin Israël s’est engagé à suspendre les activités de surveillance dans l’espace aérien palestinien pendant ces quatre jours et ce six heures d’affilées chaque jour dans la zone nord du territoire.
Pour une réussite de cette brèche humanitaire, il est plus que nécessaire que soit diligenté un suivi des plus rigoureux d’une partie tiers puisque visiblement les parties prenantes de cet arrangement ne semblent totalement d’accord sur les termes y afférents. Si les autorités Gazaouies estiment le nord de l’enclave accessible pendant la trêve Israel, lui, ne l’entend pas cette oreille. Dans une vidéo en Arabe publié sur X, le porte-parole de l’armée israélienne avertissait les Gazaouis :« La pause humanitaire est temporaire. Le nord de la bande de Gaza est une zone de guerre dangereuse, et il est interdit de se déplacer vers le nord. Pour votre sécurité, vous devez rester dans la zone humanitaire au sud. »
Il est aussi à noter que très tôt ce vendredi dès les premières heures de la pause humanitaire, des camions remplis d’aides qui s’entassaient à la frontière égyptienne sont déjà rentrés pour certains dans la bande de Gaza. Aussi l’Egypte a informé que 130000 litres de carburants seraient acheminés chaque jour vers Gaza et que 200 camions transportant l’aide entreraient quotidiennement dans l’enclave.
