Ce mardi 21 novembre 2023, Kim jong-un a célébré la mise en orbite du premier satellite de reconnaissance de la Corée du Nord, un projet d’envergure qui essuyé deux revers de suite et qui malgré cela est resté une priorité pour Pyongyang et la NATA, l’équivalent de la NASA américaine.
Maligyong-1 est le nom du satellite qui entre dans l’histoire de la Corée du Nord comme étant le premier engin placé en orbite par la NATA. Lancée ce mardi dans la nuit, ce satellite représente aujourd’hui un atout stratégique pour les services de renseignements de la république populaire démocratique de Corée en matière d’espionnage notamment la surveillance des activités militaires américaines et sud-coréennes surtout à ses frontières avec Séoul.
Ce lancement réussi marque une avancée technologie et scientifique pour Pyongyang même si Séoul chuchote qu’il a été rendu possible par une aide précieuse de Moscou puisqu’après la visite de Kim Jong-un en septembre dernier au cosmodrome de Vostotchny en marge du sommet Moscou-Pyongyang, le lancement de Maligyong prévu pour octobre a été ajourné.
Néanmoins Maligyong-1 n’aura pas attendu longtemps pour alimenter les polémiques sur la scène internationale car grâce à des images prises à partir de l’engin, le président « a regardé les photos aérospatiales de la base aérienne d’Anderson, d’Apra Harbour et d’autres bases militaires majeures des forces américaines, prises du ciel au-dessus de Guam dans le Pacifique, reçues à 09h21 le 22 novembre » affirmait la Corée du Nord dans une annonce ce mercredi.
