Le Togo le Bénin et le Burkina-Faso on renforcé vendredi leur engagement contre les conflits et l’extrémisme dans les zones frontalières. Les trois pays voisins ont lancé à Lomé la seconde phase du Programme d’appui à la prévention des conflits communautaires.
La ville de Lomé a accueilli vendredi 3 novembre dernier un atelier consacré au lancement de la 2e phase du programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo. L’événement a pris la forme d’un atelier de formation réunissant une trentaine de participants venus des trois pays. Soutenu par l’ONU, ce projet vise à renforcer la cohésion sociale et à accroître la résilience des populations vivant dans les régions touchées par ces fléaux.
Au cours de cet atelier, les acteurs clés ont reçu une formation visant à les doter des compétences et des outils nécessaires pour renforcer leur résilience face aux chocs induits par l’insécurité ambiante.
Pour le Togo, la deuxième phase de ce programme se concentre principalement sur deux axes majeurs. D’une part, le renforcement des mécanismes locaux de prévention et de résolution des conflits communautaires, tant au niveau local qu’au niveau transfrontalier. D’autre part, l’accent est mis sur le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes.
Pour rappel, le lancement de cette deuxième phase fait suite à la première, initiée en 2020 grâce à un soutien financier et technique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). La deuxième phase se concentrera sur le renforcement des mécanismes locaux de prévention des conflits et de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes.