La ministre des Transports de l’Afrique du Sud, Sindisiwe Chikunga, a révélé avoir été la cible d’une violente attaque de braquage près de Johannesburg. Les braqueurs ont réussi à dépouiller ses gardes du corps de leurs armes.
Sindisiwe Chikunga qui s’en est sortie indemne mais traumatisée, a relaté les détails de son attaque devant une commission parlementaire ce mardi. Selon son récit, l’incident a eu lieu aux premières heures du lundi 6 novembre, lorsque les pneus de sa voiture se sont crevés sur une autoroute au sud de Johannesburg.
Alors que ses gardes du corps sont descendus du véhicule pour changer les pneus endommagés, trois hommes armés, habillés de manière soignée et portant des cagoules, sont apparus et les ont désarmés.
« Ils ont ouvert ma porte… ont pointé une arme sur ma tempe et m’ont ordonné de sortir », a-t-elle déclaré. Les braqueurs ont réussi à dépouiller les agents de sécurité de leurs armes, y compris deux pistolets du Service de police sud-africain (SAPS). En plus de ces armes, les voleurs ont emporté des effets personnels, notamment l’ordinateur portable et le téléphone de la ministre.
La ministre Chikunga a également précisé que les malfaiteurs avaient exigé de l’argent, mais elle ne transportait que la somme de 200 rands, soit environ 10 dollars.
L’incident a été confirmé par la Police qui a ajouté qu’une chasse à l’homme a été lancée de la part pour appréhender les responsables de cette attaque sans précédent. « Les efforts sont en cours pour traduire en justice les coupables », a indiqué la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.
Cet incident, impliquant une haute fonctionnaire du gouvernement et des agents de sécurité armés, soulève encore plus des inquiétudes en Afrique du Sud, un pays qui souffre depuis longtemps d’une criminalité élevée et d’une réputation de l’un des endroits les plus dangereux au monde en dehors des zones de guerre.
