Au Togo, le Général Damehame Yark, ministre d’État et ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, a annoncé la création prochaine d’une « Police de l’Eau » pour surveiller les forages. Cette décision a été motivée par l’observation inquiétante d’une augmentation alarmante du nombre de forages dans la région du Grand Lomé. »
Nommé récemment à la tête du département de l’eau et de l’Hydraulique villageoise lors du dernier remaniement ministériel, le général Yark Damehame annonce déjà de nouveaux changements. Dans son discours lors du lancement du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), financé par la Banque mondiale , le ministre a annoncé que de nouvelles mesures seront prises pour préserver la qualité de l’eau et prévenir les conséquences graves de la surexploitation des ressources en eau.
« Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage », a averti le ministre d’Etat. A l’en croire, cette initiative vise à garantir une gestion responsable des ressources en eau dans le Grand Lomé.
Face à l’augmentation alarmante du nombre de forages dans la région du Grand Lomé, les experts du ministère de l’Eau avaient déjà mis en garde contre les conséquences de cette situation, notamment la surexploitation des nappes phréatiques. Selon eux, cette situation peut entraîner une baisse du niveau de la nappe et même la possible salinisation de l’eau. Ce qui aura des répercussions dévastatrices sur l’environnement local et menacer la disponibilité future de l’eau.
Ainsi, la mise en place d’une « Police de l’Eau » vise à garantir une gestion responsable des ressources en eau dans le Grand Lomé en régulant les activités de forage et l’accès à l’eau potable pour les communautés locales, a fait savoir le ministre.
