Société

Togo: ce que pense le député Gerry Taama sur l’obligation du port de casque pour les passagers

Alors que la nouvelle décision du port obligatoire de casque pour les passagers récemment annoncée par les autorités continue de faire grand bruit sur les réseaux sociaux, le député Gerry Taama est sorti de son silence pour donner son avis.

À partir du 14 août 2023, les passagers des motocyclettes sont désormais tenus de porter un casque, une mesure visant à renforcer la sécurité routière dans le pays. Cette décision annoncée par le ministère de la sécurité et de la protection civile du Togo suscite des réactions diverses au sein de la population. Parmi les voix qui se sont faites entendre, le député Gerry Taama a exprimé sa perspective sur cette nouvelle réglementation.

Dans un post sur ses réseaux sociaux, Gerry Taama a partagé ses réflexions sur la décision du gouvernement d’imposer le port du casque aux passagers des motos. Bien qu’il reconnaisse l’importance de la sécurité routière et l’intention louable derrière cette mesure, le député soulève des points cruciaux qui méritent d’être pris en considération.

« Sur le fond, cela tombe sous le sens« , a déclaré Gerry Taama, en reconnaissant que conducteurs et passagers partagent le même risque en cas d’accident. Cependant, le député a soulevé une préoccupation majeure liée à l’aspect pratique de l’application de cette nouvelle règle. En particulier, Taama a noté que les passagers des motos-taxis pourraient se retrouver confrontés à des problèmes d’hygiène en utilisant un même casque partagé, compte tenu du risque de transmission de poux et d’autres problèmes de santé.

L’un des points soulevés par le parlementaire est la disponibilité de sous-casques en plastique ou en filet, permettant aux passagers de se protéger la tête lorsqu’ils utilisent un casque partagé. Gerry Taama s’interroge sur la disponibilité de tels produits sur le marché actuel à Lomé et souligne qu’il aurait été judicieux de s’assurer que de telles solutions soient accessibles avant d’imposer une telle obligation.

Pour finir, l’élu du peuple a également exprimé son étonnement quant à l’absence d’attention portée à l’une des principales causes d’accidents de deux-roues dans le pays. En analysant les statistiques du premier semestre de l’année en cours, le député a relevé que la majorité des accidents impliquant des motocyclistes étaient liés à des causes telles que le défaut de maîtrise des engins, le non-respect des feux tricolores et l’excès de vitesse. Taama a souligné que le manque de permis de conduire semblait être une cause prédominante de ces accidents.

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