Au Togo, le premier trimestre de l’année 2023 a laissé entrevoir une vitalité économique prometteuse, avec une mobilisation fiscale qui a dépassé les attentes selon le rapport rendu public par le ministère des Finances.
Au total, 219,87 milliards de FCFA, ont été mobilisés par l’office togolais des recettes au premier semestre de l’année 2023. En effet, le taux de réalisation de 24,11% par rapport à l’objectif fixé à 912,10 milliards de FCFA démontre une performance solide et indique que les rouages de l’économie togolaise tournent avec fluidité.
Une augmentation significative de 19,61% par rapport au premier trimestre de l’année précédente reflète une croissance robuste et durable. Cette progression équivaut à 36,05 milliards de FCFA supplémentaires, une somme qui, dans l’ensemble, témoigne de la confiance des contribuables envers les réformes économiques et fiscales mises en place.
Selon le rapport, les recettes fiscales se divisent en trois catégories distinctes, chacune jouant un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre économique. Les impôts sur les revenus, les bénéfices et les gains en capital ont généré une contribution essentielle de 40,67 milliards de FCFA, soulignant ainsi l’importance de la participation individuelle à l’économie nationale.
Cependant, la véritable épine dorsale de ces recettes provient des impôts et taxes intérieurs sur les biens et services. Un montant de 117,69 milliards de FCFA, un chiffre remarquable en soi, a été réuni grâce à ces diverses contributions fiscales. Parmi celles-ci, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) se distingue, apportant une somme significative de 34,66 milliards de FCFA. De même, la Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM) a joué son rôle avec une contribution de 1,04 milliard de FCFA.
L’impact international ne peut être négligé, car les droits et taxes liés au commerce extérieur et aux transactions internationales ont insufflé une vitalité supplémentaire aux performances du Fisc togolais. Cette composante a joué un rôle majeur en générant 55,02 milliards de FCFA, prouvant ainsi que l’économie togolaise est tissée dans un réseau global de partenariats commerciaux et de transactions.