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Soudan: des raids aériens de l’armée font au moins 40 morts au Darfour

32 morts dans des attaques dans l'Abiyé

Au moins 40 personnes sont mortes, ce mercredi à Nyala, chef-lieu du Darfour Sud, dans des raids aériens de l’armée contre deux marchés et plusieurs quartiers de la ville, selon une source médicale et des témoins à l’AFP.

Nouvelle attaque meurtrière au Soudan. Au moins 40 personnes ont été tuées, mercredi 13 septembre, à Nyala, chef-lieu du Darfour Sud, dans des raids aériens de l’armée contre deux marchés et plusieurs quartiers de la ville, ont indiqué une source médicale et des témoins à l’AFP. 

Depuis le 11 août, plus de 50 000 personnes ont été forcées de fuir Nyala, où les réseaux de communication sont quasiment coupés en permanence, en raison de l’intensité du conflit, selon l’ONU. Fin août déjà, 39 personnes avaient été tuées en une seule journée à Nyala, deuxième ville la plus peuplée du Soudan. 

Tout accès y est toutefois impossible, notamment pour les humanitaires qui tirent la sonnette d’alarme alors que, selon l’Université américaine de Yale, 27 localités de cette vaste région ont été réduites en cendres.

Dans certaines villes, assure de son côté l’ONU, des civils armés et des combattants tribaux se sont jetés dans la bataille désormais menée sur des bases ethniques.

Des centaines de milliers de Darfouris ont fui au Tchad voisin et l’ONU recense à travers tout le Soudan plus de 4,6 millions de déplacés et réfugiés.

Alors que les raids aériens et autres combats ne faiblissent pas, au Darfour et à Khartoum principalement, depuis plusieurs jours, les rumeurs de négociations entre les deux généraux à l’étranger se multiplient.

Espoirs d’une sortie de crise négociée

La récente sortie du général Burhane de son QG à Khartoum, assiégé par les FSR, pour la première fois en quatre mois alimentait notamment les espoirs d’une sortie de crise négociée. Mais lundi, le général Burhane a repris son ton belliqueux pour appeler à se « concentrer sur la guerre » plutôt que sur « les discussions » face à des « mercenaires qui n’ont rien à voir avec les Soudanais ».

 

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