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Paris suspend toute coopération culturelle avec le Burkina Faso,le Niger et le Mali

TED4547485 The Ministry of Foreign Affairs, Paris (photo) by Lacornee, Jacques (1779-1856); (add.info.: 37 quai d'Orsay - Paris 7. Architecture by Jacques Lacornee); Photo © Collection Artedia. Please note: This photograph requires additional permission prior to use. If you wish to reproduce this image, please contact Bridgeman Images and we will manage the permission request on your behalf.

C’est à travers un courrier que les directions générales des affaires culturelles (DRAC) demande aux entreprises culturelles françaises subventionnées (festivals, théâtres.. ) l’arrêt immédiat de tout projet de coopération avec les ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Le principal syndicat des entreprises artistiques et culturelles qualifie cette « interdiction », « d’erreur politique ». Le ministère français de la Culture souligne lui pour sa part qu’« aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit, n’est demandée ».

« Tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception. Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée », peut -on lire dans le mail envoyé par les DRAC à des acteurs et institutions de la vie culturelle.

À compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre », peut-on lire également dans ce mail.

« Une erreur politique »

Pour Le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) « Ce message est totalement inédit par sa forme et sa tonalité« . Et « Cette interdiction totale concernant trois pays traversés par des crises en effet très graves n’a évidemment aucun sens d’un point de vue artistique et constitue une erreur majeure d’un point de vue politique. C’est tout le contraire qu’il convient de faire », poursuite le syndicat.

Le ministère français de la Culture a réagi. « Aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit, n’est demandée ni par le ministère des Affaires étrangères, ni par le ministère de la Culture ». Et « Cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays » rappelle le ministère.

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