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Au Gabon, le fils et les proches du président déchu écroués pour « haute trahison » et « corruption »

Une photo du fils ainé d'Ali Bongo, Nouredin Bongo Valentin

Quelques semaines après le coup-d ‘Etat qui a déchu le président Ali Bongo du pouvoir gabonais, le fils du président et nombre de ses proches, ont été arrêtés inculpés et écroués pour plusieurs chefs.

Le fils aîné ainsi que des proches du cabinet de l’ancien président gabonais Ali Bongo ont été mis en examen et incarcérés pour « corruption active », trois semaines après le coup d’État qui a renversé le dirigeant déchu.

André-Patrick Roponat, le procureur de Libreville a annoncé ce mercredi 20 septembre, à l’AFP, que Noureddin Bongo Valentin, le fils aîné d’Ali Bongo, Jessye Ella Ekogha, l’ancien porte-parole de la présidence, ainsi que quatre autres personnes ont « été mis en examen mardi et placés en détention provisoire ». Quelques heures auparavant, le parquet avait également retenu le chef d’inculpation de « haute trahison », avant de le supprimer.

Au total dix personnes ont été inculpées mardi « selon les cas » de « troubles des opérations d’un collège électoral », « contrefaçon et usage des sceaux de la république », « falsification et usage d’imprimés officiels d’une institution », « remise et obtention de sommes indues », « corruption », « détournement de deniers publics », « blanchiment de capitaux », « usurpation de titres et de fonctions », a déclaré lors d’une conférence de presse le procureur de Libreville André-Patrick Roponat, précisant que sept ont été placées sous mandat de dépôt.

Ils avaient été arrêtés le jour du coup d’État avec quatre autres jeunes hauts responsables du cabinet de l’ex-président Ali Bongo et de son épouse Sylvia Bongo Valentin, et soupçonnés notamment de « haute trahison ». Ce chef d’inculpation n’a toutefois pas été retenu, a déclaré à l’AFP une source proche du parquet.

Le 30 août, moins d’une heure après l’annonce en pleine nuit de la réélection d’Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et accusé de fraudes massives, les militaires, menés par le général Brice Oligui Nguema, l’ont renversé, accusant notamment son régime de « détournements massifs » de fonds publics.

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