Au cours d’un concert en 2013, la célébrité mondiale du Reggae, Alpha Blondy avait choqué les partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. Il l’avait laissé entendre qu’il ne fallait pas accabler Laurent Gbagbo. Il l’avait même présenté comme un mental, qui disait des trucs sans réfléchir lors de sa première comparution devant la CPI. Mais Alpha Blondy fait un rétropédalage sur ses propos et nuance les mots.
Une nouvelle sortie de Jagger met la toile en ébullition, depuis quelques heures. En effet, les fans et les critiques de l’artiste s’attaquent par rapport à la sincérité de certains propos de ce dernier. A les en croire, Alpha Blondy avait laissé entendre le 1er avril 2013 : « Je demande aux psychiatres de suivre Gbagbo. On ne va pas encore condamner un malade mental ». Mais revient dire autre chose aujourd’hui.
« J’ai été accusé d’avoir traité le président Laurent Gbagbo de « malade mental ». Jamais je ne pourrai me permettre de traiter le président Laurent Gbagbo de malade mental. Une personne qui m’a invité à sa table, jamais. Non, je ne peux pas me réjouir de la souffrance du président Laurent Gbagbo. Oui, je n’ai jamais traité le président Laurent Gbagbo de malade mental », se défend Alpha Blondy, cité par plusieurs sources sur les réseaux sociaux dont Média Prime Mag, selon Afrikmag.
Il a poursuivi en expliquant ce qu’il voulait exactement dire. « J’ai juste voulu dire que tout ce qu’il a traversé, pourrait le traumatiser. Golf hôtel, prison au Nord, La Haye. Il y a de quoi être traumatisé. J’ai été trop bien éduqué pour me moquer d’un homme affligé. On ne tire pas sur un homme à terre », a déclaré le reggae-man.
Cependant, comme nous le savons tous et l’artiste aussi le sait très bien, ce retournement de situation est trop gros pour être passé sous silence. Alpha Blondy a donc fait donc amende honorable, si jamais son propos a été perçu comme lui ne l’entendait pas. « Je me prononce sur des sujets que je ne maitrise pas peut-être. Donc, si j’ai eu à blesser certaines sensibilités, je m’en excuse. Je ne maitrise que la musique. Je n’ai jamais voulu que le président Laurent Gbagbo soit condamné et même jugé. À travers mes propos, c’est une perche que je tendais à ces avocats » , plaide Alpha Blondy.