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Kenya : un homme abattu pour non port de masque par la police

Le décès d’un homme de la trentaine suscite de vifs soulèvements au Kenya. En effet, ce dernier aurait été tué par des policiers pour non port de masque et de viol du couvre-feu de 4heures à 22heures, selon les rapports de Afrikmag.

A en croire les propos de Douglas Momanyi, un témoin oculaire et rapporté par le média Afrikmag, l’incident est survenu dans la région de Big Tree, dans le sous-comté de Kiminini, Trans Nzoia, il cheminait avec le feu Robinson Manyonge, le jeudi 30 septembre 2021, quand un groupe d’officiers de Police les a abordés. Il a poursuivi en notifiant qu’ils ont été attaqué par les forces de l’ordre, après que ces derniers  leur ont demandé ce qu’ils faisaient au dehors à l’heure-là. « C’est après que nous les ayons interrogés si le couvre-feu nocturne commençait à 20 heures que les policiers ont commencé à nous attaquer à coups de pieds et de coups », raconte-il.

Momanyi a ajouté qu’il avait eu de la chance et avait réussi à échapper aux attaques physiques de l’officier. Une situation qui a rendu furieux la police qui aurait sorti des tiges de métal et des bâtons en bois avec lesquels ils avaient utilisé pour réduire le défunt en bouillie. « Les officiers se sont concentrés sur Manyonge qui se disputait avec eux et c’est à ce moment-là que j’ai trouvé une chance de m’échapper et je me suis enfui en le laissant derrière », a-t-il ajouté.

La mère du défunt a déclaré à la chaîne de télé K24TV, que son fils a succombé à ses blessures, notamment une fracture du cou, des côtes cassées et d’autres blessures sur tout son corps, ses jambes ayant subi le plus gros des coups, après qu’il soit transporté d’urgence à l’hôpital du comté de Kitale. « Quand j’ai vu mon fils, je n’en ai pas cru mes yeux.  Il saignait partout et souffrait de douleur. Les policiers n’ont même pas pensé à l’emmener à l’hôpital», dixit la mère.

Par ailleurs, l’incident a été confirmé par le patron de la police de la région, Francis Tumbo. Il a affirmé que des enquêtes sont déjà ouvertes sur le sujet, afin de situer les responsabilités.

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