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Une femme de 41 ans victime d’un viol collectif à mort en Ouganda, 22 suspects arrêtés

Image d'illustration @Net Afrique

Les forces de police de l’Ouganda ont annoncé l’arrestation d’environ une vingtaine de personnes dans plusieurs localités du pays, à la suite d’un viol collectif funeste sur une femme.

Lundi, la localité de Kikubambata, également connu sous le nom de « Pérou » dans le quartier Walukuba-Masese, division de Jinja Sud-Est en Ouganda, a été le théâtre d’un viol collectif d’une rare violence. Une jeune femme de 41 ans a été sauvagement violée par plusieurs hommes, ce qui a entraîné son décès. Selon un témoin, Michael Opio, un voisin de la défunte, cité par le Daily Monitor, la victime était en compagnie d’hommes et de garçons dans un bar local, avant que les choses ne s’enveniment et qu’on apprenne le drame du viol meurtrier.

En représailles, les habitants ont incendié mardi matin la maison de l’un des leurs qui aurait offert une chambre aux suspects qui avaient l’habitude de violer leur victime, après quoi ils ont pris la fuite. James Mubi, porte-parole de la police régionale de Kiira, a indiqué que le corps de la victime a été transporté à l’hôpital régional de référence de Jinja pour une autopsie.

Il a cependant déclaré que sur les 22 suspects en garde à vue, seuls deux étaient liés au crime. « Vingt vont être accusés de possession de drogues illicites, tandis que deux feront face à des accusations de meurtre et de viol », a-t-il déclaré. « Cette opération a été menée par le biais de la police de proximité suite aux craintes d’une augmentation des délits comme les cambriolages, les viols et les arrachages de sacs de femmes entre autres », a expliqué le policier.

En Ouganda, plus de la moitié des femmes ont été confrontées à la violence au moins une fois dans leur vie, le plus souvent aux mains d’un partenaire intime; cela les empêche de se sentir en sécurité chez elles, alors que leur maison devrait être un abri. Certains ont proposé que le gouvernement devait faire fermer tous les bars exploités illégalement qui, selon eux, abritent des trafiquants de drogue et des individus qui s’introduisent par effraction dans les maisons des gens.

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