Le jeune homme ayant giflé le président français Emmanuel Macron est désormais libre de ses mouvements. Après avoir purgé sa peine de prison ferme. Une situation qui aurait pu mal tourner pour cet individu s’il avait commis son forfait en Afrique.
Condamné à 4 mois d’emprisonnement ferme, avec 14 mois de sursis, Damien Tarel, le jeune homme qui a administré la fameuse gifle au président Emmanuel Macron, en juin dernier, lors d’une visite de ce dernier à Tain-L’hermitage (Drôme), est désormais libre. Après avoir purgé sa peine au centre pénitentiaire de Valence dans la Drôme, le jeune homme de 28 ans a recouvré sa liberté d’aller et de venir.
Bien que les autorités Françaises n’ont pas voulu une médiatisation de la sortie de prison du jeune homme, amateur des Arts Martiaux, ce dernier n’a pas manqué de se confier aux médias après sa libération, «J’ai reçu beaucoup de lettres de soutiens…» dit-il. Il a poursuivi en notifiant qu’il n’a aucun regret, par rapport à son acte.
Sa situation aurait été probablement tout autre s’il avait commis son forfait dans pays d’Afrique. Avec le caractère sacro-saint que le continent procure à ses dirigeants et surtout connaissant la plupart d’entre eux sur leur attitude vis-à-vis des opposants ou critiques de leur régime, surtout en Afrique noire, ce serait une véritable chance pour le « gifleur » de service s’il écope d’une peine de quelques dizaines d’années.
Sinon, il aurait pris la perpétuité ou peut-être même aurait-il été condamné à mort. Mais le scénario le plus probant est qu’il disparaisse un jour sans laisser de trace. Dans tous les cas, Gifler Emmanuel Macron, n’aurait pas été la même chose que gifler un certain Alpha Condé quand il dirigeait encore. Même le peuple ne lui aurait pas pardonné cet acte même s’il n’était pas d’accord avec le chef en place.
La question est de savoir s’il faut saluer la France pour une justice forte ou s’il faut l’intransigeance des leaders d’Afrique sur la notion du respect de l’autorité.