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«Il ne revient pas à Patrice Talon de m’interpeller », Parfaite de Banamè

Patrice Talon et Parfaite de Banamè

Patrice Talon et Parfaite de Banamè

Suite aux polémiques engendrées par le défi lancé par Parfaite dieue de Banamè à Patrice Talon, la dieue autoproclamée est revenue à la charge et dénonce des propos sortis de leur contexte. Par contre elle précise qu’il ne revient pas à Patrice Talon de l’interpeler.

« Patrice Talon ne peut pas m’interpeller », ce sont entre autres les propos tenus par Parfaite, dieue de Banamè à l’endroit du président Patrice Talon dans un audio d’environ 30 minutes. « Jean Claude a écrit une lettre ouverte au chef de l’Etat. Moi même Président de la république. Même le président de la République ne peut pas me me demander des explications sur cette lettre. Il ne peut pas me demander ça », disait Vicentia Parfaite Chanvoukini dans un audio dont l’extrait fait le chou gras des réseaux sociaux.

Très tôt ce matin, celle qui s’est autoproclamée dieue au Bénin, a changé de paradigme. A l’en croire, ses propos ont été sortis de leur contexte. Pour elle, ses propos ont été détournés mais le plus important est la compréhension que ses fidèles ont des propos.

« Vous mes fidèles, vous m’avez compris. Vous avez compris le contexte dans lequel j’ai parlé. « J’ai bien écouté l’audio….Là où j’ai parlé de Patrice Talon… Jean-Claude a sorti les propos de leur contexte. Il a travesti les propos et en a fait une large diffusion », a insisté Daagbo.

 » Il ne revient pas à Patrice Talon de m’interpeller »

« Patrice Talon est une personne de qualité, il n’est pas un vaurien comme Jean-Claude. Patrice Talon est un homme intelligent. Je dis Patrice Talon ne peut rien me demander. Je n’ai rien dit de mal en disant ça. Si je dois être interpellée sur la lettre, ça doit être une démarche judiciaire. Il ne revient pas à Patrice Talon de m’interpeller », a-t-elle dit.

En ce qui concerne les faits d’escroquerie, de proxénétisme et de rituels divers dénoncés par son ex-prêtre, Jean-Claude, Parfaite de Banamè nie toutes les accusations en bloc. Elle poursuit que son ancien prêtre a été chassé de la mission de Banamè pour avoir commis des infractions graves, en contradiction avec les principes et valeurs de « La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ » de Banamè.

Reste à savoir si le président Patrice Talon pourra véritablement répondre à cette lettre ouverte du sieur Jean-Claude Assogba. A défaut, il urge qu’il instruit les services compétents à s’autosaisir de cette affaire dans les plus brefs délais afin que les responsabilités soient situées. Mieux, il serait très lâche de la part des autorités à divers niveaux notamment la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) de se cacher derrière la laïcité reconnue par la constitution du 11 décembre 1990 pour cautionner une telle dérive.

De graves révélations…

Jean-Claude Assogba qui a démissionné de son poste de prêtre de cette Eglise a soulevé de grandes inquiétudes. A l’en croire, les Daagbovi déjà dépouillés par l’achat de sacramentaux et d’autres frais colossaux tels les zindo, les frais de Fidélité, des frais de GBEZINKPO, Vision Claire neuf et trois générations, pour ne citer que ceux-là, ayant appris que de jours heureux pointaient à l’horizon, s’étaient levés par plusieurs dizaines de milliers pour aller s’inscrire dans tous les Diocèses.

La date butoir pour recevoir les prêts était le 18 Avril 2019. A la date échue, rien n’y fit dit-il, car au moment où tout le monde devrait s’attendre à ‘’ devenir riche ‘’ d’autres trouvailles survinrent : des jaloux seraient allés à la Criet pour dévoiler le secret.

Dans sa lettre ouverte, outre les rituels dénoncés, il indique que parmi les grandes inquiétudes, existe une qui concerne directement Patrice Talon. Pour lui, « Daagbo, et le Saint Père nous chantent à nos séances de retrouvailles que tant que vous êtes au pouvoir, nos conversations téléphoniques sont sur écoute et que votre gouvernement les leur fournit. Ils nous l’ont démontré un jour quand un prélat et un laïc ont mal parlé d’eux. Ils nous ont dit que personne ne sait comment ils ont eu cette conversation pour confondre les deux mis en cause ».

« Publiquement, ils ont lâché que c’est leur relation avec vous (Patrice Talon) qui a généré cela. C’est ainsique, dit-il, la méfiance et l’espionnage se sont installés dans ladite « église ». « Il est alors venu à notre esprit de nous poser une question : Comment un Président élu de tous les Béninois, pourrait-il conspirer contre une partie de sa population et nous vendre à nos responsables religieux ? La plupart des spoliés sont devenus mécontents », a-t-il demandé.

Jean-Claude Assogba appelle Talon au Secours


Comme pour chuter plus de 7 pages de dénonciations de ce qu’il appelle les « Dérives » de ladite Eglise, le sieur Jean-Claude Assogba, enseignant d’Anglais et surveillant Général au CEG 3 d’Abomey et Ex prêtre de La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ, Mission de Banamè appelle le Président de la République, Patrice Talon au secours. A l’en croire, il serait menacé de mort.

« Je n’aurais pas fini sans vous dire que ma vie est gravement menacée car des mensonges et autres machinations se multiplient contre ma personne actuellement. Tout se trame aujourd’hui pour me faire haïr de tous les Daagbovi. Je suis activement recherché par la hiérarchie de cette Mission », a-t-il alerté.

C’est pourquoi, il prend le Président Patrice Talon et toute l’opinion publique nationale et internationale à témoin au cas où quelque chose arriverait, à lui, ou à sa famille. « Au cas où ce document ne vous parviendrait pas avant ma mort, sachez, Monsieur le Président que j’ai joué ma partition, et qu’à l’instar de Saint Paul Apôtre, j’ai fait le bon combat, celui d’avertir les fidèles Daagbovi et tous ceux qui aspireraient à devenir Daagbovi du danger qui les guètes ou dans lequel ils sont déjà. », a-t-il conclut.

Quid de l’Eglise de Banamè?

Au Bénin, dès la fin de l’année 2009, les prêtres de l’Eglise Catholique Romaine informèrent les fidèles d’une grande révolution dans le pays et qui atteindra le monde entier. C’est une mission dite de Banamè qui exhortèrent à rendre grâce à Dieu le Créateur, car dans « Son Infinie Miséricorde il a pris chair dans le diocèse d’Abomey ».

Beaucoup de fidèles y ont cru et ont commencé par aller à Gbanamè. Certains y allaient pour trouver guérison, d’autres pour trouver solutions aux différents maux qui les minent, d’autres y allaient encore pour se déclarer sorciers à la face du monde.

Ces faits se déroulaient sous la coupole du père exorciste Mathias Vigan actuellement Pape Christophe XVIII et de deux femme dont l’une Vicentia Parfaite Chanvoukini qui se fait appeler Jésus et l’autre, Nicole Soglo, qui est l’incarnation de la Vierge Marie sur Terre. A travers cette Eglise, l’esprit saint et beaucoup d’autres saints du ciel venaient prendre le corps pour dénoncer le diable et ses suppôts.

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