Fermer

Coup d’Etat: la proposition de George Weah à la CEDEAO qui ne va pas plaire à Ouattara et Faure

Former football player and candidate in Liberia's presidential elections, George Weah poses during a photo session on September 25, 2017 in Paris. / AFP PHOTO / JOEL SAGET

Former football player and candidate in Liberia's presidential elections, George Weah poses during a photo session on September 25, 2017 in Paris. / AFP PHOTO / JOEL SAGET

Le président du Libéria George Weah, a donné la raison qui pour lui est le fondement même de la fréquence des coups d’Etat sur le continent africain. Selon l’ex footballeur, il faudrait que les pays de la CEDEAO trouvent le moyen de faire éviter les changements de constitution par les dirigeants.

« Est-il possible qu’il y ait une corrélation entre ces événements et les situations politiques où les constitutions sont modifiées par les titulaires pour supprimer les limites de mandat par le biais de référendums ? », s’est interrogé le président libérien alors qu’il participait au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la Guinée et le Mali où il y a eu des coups d’Etat récents.

« Ou bien pourrait-il s’agir d’une simple coïncidence ? Si la suppression de la limite des mandats sert de déclencheur pour le renversement de gouvernements, alors peut-être que la CEDEAO devrait faire tout son possible pour s’assurer que les limites des mandats dans les constitutions de tous les Etats membres soient respectées », a fait remarquer George Weah.

Les interrogations du président libérien interviennent à la suite du Coup d’Etat survenu en Guinée le week-end dernier qui a vu le président Alpha Condé, déposé par les militaire. Condé était dans la première année de son troisième mandat consécutif à la tête de la Guinée après avoir modifier la constitution du pays pour pouvoir se représenter.

Il faut noter que plusieurs dirigeants de pays membres de la CEDEAO ont modifié la constitution de leur pays pour rester accroché au pouvoir en dehors de la limite normalement établie. Les cas de la Côte d’Ivoire et du Togo s’ajoutent à celui de la Guinée. Les dirigeants de ces pays pourraient ne pas être du même avis que le ballon d’Or 1995. Reste à se demander si Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé ne vont pas subir le même sort que leur ex collègue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page