Dans une lettre ouverte adressée au président Patrice Talon et dont Ivoire Web TV a reçu copie, le sieur Jean-Claude Assogba, enseignant d’Anglais et surveillant Général au CEG 3 d’Abomey et Ex prêtre de « La Très Sainte Eglise de
Jésus-Christ », Mission de Banamè a fait des dénonciations sur l’Eglise qu’il a servi pendant longtemps.
Au Bénin, dès la fin de l’année 2009, les prêtres de l’Eglise Catholique Romaine informèrent les fidèles d’une grande révolution dans le pays et qui atteindra le monde entier. C’est une mission dite de Banamè qui exhortèrent à rendre grâce à Dieu le Créateur, car dans « Son Infinie Miséricorde il a pris chair dans le diocèse d’Abomey ».
Beaucoup de fidèles y ont cru et ont commencé par aller à Gbanamè. Certains y allaient pour trouver guérison, d’autres pour trouver solutions aux différents maux qui les minent, d’autres y allaient encore pour se déclarer sorciers à la face du monde.
Ces faits se déroulaient sous la coupole du père exorciste Mathias Vigan actuellement Pape Christophe XVIII et de deux femme dont l’une Vicentia Parfaite Chanvoukini qui se fait appeler Jésus et l’autre, Nicole Soglo, qui est l’incarnation de la Vierge Marie sur Terre. A travers cette Eglise, l’esprit saint et beaucoup d’autres saints du ciel venaient prendre le corps pour dénoncer le diable et ses suppôts.
De grandes inquiétudes…
Jean-Claude Assogba qui a démissionné de son poste de prêtre de cette Eglise a soulevé de grandes inquiétudes. A l’en croire, les Daagbovi déjà dépouillés par l’achat de sacramentaux et d’autres frais colossaux tels les zindo, les frais de Fidélité, des frais de GBEZINKPO, Vision Claire neuf et trois générations, pour ne citer que ceux-là, ayant appris que de jours heureux pointaient à l’horizon, s’étaient levés par plusieurs dizaines de milliers pour aller s’inscrire dans tous les Diocèses.
La date butoir pour recevoir les prêts était le 18 Avril 2019. A la date échue, rien n’y fit dit-il, car au moment où tout le monde devrait s’attendre à ‘’ devenir riche ‘’ d’autres trouvailles survinrent : des jaloux seraient allés à la Criet pour dévoiler le secret.
Dans sa lettre ouverte, outre les rituels dénoncés, il indique que parmi les grandes inquiétudes, existe une qui concerne directement Patrice Talon. Pour lui, « Daagbo, et le Saint Père nous chantent à nos séances de retrouvailles que tant que vous êtes au pouvoir, nos conversations téléphoniques sont sur écoute et que votre gouvernement les leur fournit. Ils nous l’ont démontré un jour quand un prélat et un laïc ont mal parlé d’eux. Ils nous ont dit que personne ne sait comment ils ont eu cette conversation pour confondre les deux mis en cause ».
« Publiquement, ils ont lâché que c’est leur relation avec vous (Patrice Talon) qui a généré cela. C’est ainsique, dit-il, la méfiance et l’espionnage se sont installés dans ladite « église ». « Il est alors venu à notre esprit de nous poser une question : Comment un Président élu de tous les Béninois, pourrait-il conspirer contre une partie de sa population et nous vendre à nos responsables religieux ? La plupart des spoliés sont devenus mécontents », a-t-il demandé.
Jean-Claude Assogba appelle Talon au Secours
Comme pour chuter plus de 7 pages de dénonciations de ce qu’il appelle les « Dérives » de ladite Eglise, le sieur Jean-Claude Assogba, enseignant d’Anglais et surveillant Général au CEG 3 d’Abomey et Ex prêtre de La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ, Mission de Banamè appelle le Président de la République, Patrice Talon au secours au secours. A l’en croire, il serait menacé de mort.
« Je n’aurais pas fini sans vous dire que ma vie est gravement menacée car des mensonges et autres machinations se multiplient contre ma personne actuellement. Tout se trame aujourd’hui pour me faire haïr de tous les Daagbovi. Je suis activement recherché par la hiérarchie de cette Mission », a-t-il alerté.
C’est pourquoi, il prend le Président Patrice Talon et toute l’opinion publique nationale et internationale à témoin au cas où quelque chose arriverait, à lui, ou à sa famille. « Au cas où ce document ne vous parviendrait pas avant ma mort, sachez, Monsieur le Président que j’ai joué ma partition, et qu’à l’instar de Saint Paul Apôtre, j’ai fait le bon combat, celui d’avertir les fidèles Daagbovi et tous ceux qui aspireraient à devenir Daagbovi du danger qui les guètes ou dans lequel ils sont déjà. », a-t-il conclut.