Fermer

Après les révélations de son ex-prêtre, Parfaite de Banamè réagit et défie Patrice Talon

Patrice Talon et Parfaite de Banamè

Patrice Talon et Parfaite de Banamè

Il y a quelques jours, Jean-Claude Assogba, enseignant d’Anglais , surveillant Général au CEG 3 d’Abomey et Ex prêtre de « La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ » a écrit au président Patrice Talon. En plus des dénonciations, dans sa lettre ouverte, le sieur Jean-Claude Assogba a également appelé Patrice Talon au secours en indiquant que sa vie est menacée. Une révélation à laquelle Vicentia Parfaite Chanvoukini dite Daagbo a réagi en rassurant que le président Patrice Talon ne pourra en aucun cas lui demander des explications.

En réponse aux révélations de l’un de ses anciens prêtres, Vicentia Parfaite Chanvoukini de « La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ », Mission de Banamè dite Dagbo a lancé un véritable défi au président Patrice Talon. D’après elle, le président Patrice Talon ne va jamais oser lui demander des comptes sur les révélations faites dans ladite lettre ouverte.

« Jean Claude a écrit une lettre ouverte au chef de l’Etat. Moi même Président de la république. Même le président de la République ne peut pas me me demander des explications sur cette lettre. Il ne peut pas me demander ça », a affirmé Vicentia Parfaite Chanvoukini avec certitude dans un audio dont l’extrait fait le chou gras des réseaux sociaux.

« Il (Patrice Talon Ndlr) va me le demander où. C’est à moi de lui poser le problème et il me dira d’abandonner ce sujet », a-t-elle insisté. Très sûre d’elle, Daagbo persiste que le président Patrice Talon est à ses ordres. « On me parle d’une lettre ouverte au président de la République! Pourquoi pas, lettre ouverte à Daagbo? Le président de la République est un « Mèlomin Clément ( Le présent de la République mange dans la main Ndlr (Fongbé).

Reste à savoir si le président Patrice Talon pourra véritablement répondre à cette lettre ouverte du sieur Jean-Claude Assogba. A défaut, il urge qu’il instruit les services compétentes à s’auto-saisir de cette affaire dans les plus brefs délaies afin que les responsabilité soient situées. Mieux, il serait très lâche de la part des autorités à divers niveaux notamment la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) de se cacher derrière la laïcité reconnue par la constitution du 11 décembre 1990 pour cautionner une telle dérive.

De graves révélations…

Jean-Claude Assogba qui a démissionné de son poste de prêtre de cette Eglise a soulevé de grandes inquiétudes. A l’en croire, les Daagbovi déjà dépouillés par l’achat de sacramentaux et d’autres frais colossaux tels les zindo, les frais de Fidélité, des frais de GBEZINKPO, Vision Claire neuf et trois générations, pour ne citer que ceux-là, ayant appris que de jours heureux pointaient à l’horizon, s’étaient levés par plusieurs dizaines de milliers pour aller s’inscrire dans tous les Diocèses.

La date butoir pour recevoir les prêts était le 18 Avril 2019. A la date échue, rien n’y fit dit-il, car au moment où tout le monde devrait s’attendre à ‘’ devenir riche ‘’ d’autres trouvailles survinrent : des jaloux seraient allés à la Criet pour dévoiler le secret.

Dans sa lettre ouverte, outre les rituels dénoncés, il indique que parmi les grandes inquiétudes, existe une qui concerne directement Patrice Talon. Pour lui, « Daagbo, et le Saint Père nous chantent à nos séances de retrouvailles que tant que vous êtes au pouvoir, nos conversations téléphoniques sont sur écoute et que votre gouvernement les leur fournit. Ils nous l’ont démontré un jour quand un prélat et un laïc ont mal parlé d’eux. Ils nous ont dit que personne ne sait comment ils ont eu cette conversation pour confondre les deux mis en cause ».

« Publiquement, ils ont lâché que c’est leur relation avec vous (Patrice Talon) qui a généré cela. C’est ainsique, dit-il, la méfiance et l’espionnage se sont installés dans ladite « église ». « Il est alors venu à notre esprit de nous poser une question : Comment un Président élu de tous les Béninois, pourrait-il conspirer contre une partie de sa population et nous vendre à nos responsables religieux ? La plupart des spoliés sont devenus mécontents », a-t-il demandé.

Jean-Claude Assogba appelle Talon au Secours


Comme pour chuter plus de 7 pages de dénonciations de ce qu’il appelle les « Dérives » de ladite Eglise, le sieur Jean-Claude Assogba, enseignant d’Anglais et surveillant Général au CEG 3 d’Abomey et Ex prêtre de La Très Sainte Eglise de Jésus-Christ, Mission de Banamè appelle le Président de la République, Patrice Talon au secours. A l’en croire, il serait menacé de mort.

« Je n’aurais pas fini sans vous dire que ma vie est gravement menacée car des mensonges et autres machinations se multiplient contre ma personne actuellement. Tout se trame aujourd’hui pour me faire haïr de tous les Daagbovi. Je suis activement recherché par la hiérarchie de cette Mission », a-t-il alerté.

C’est pourquoi, il prend le Président Patrice Talon et toute l’opinion publique nationale et internationale à témoin au cas où quelque chose arriverait, à lui, ou à sa famille. « Au cas où ce document ne vous parviendrait pas avant ma mort, sachez, Monsieur le Président que j’ai joué ma partition, et qu’à l’instar de Saint Paul Apôtre, j’ai fait le bon combat, celui d’avertir les fidèles Daagbovi et tous ceux qui aspireraient à devenir Daagbovi du danger qui les guètes ou dans lequel ils sont déjà. », a-t-il conclut.

Quid de l’Eglise de Banamè?

Au Bénin, dès la fin de l’année 2009, les prêtres de l’Eglise Catholique Romaine informèrent les fidèles d’une grande révolution dans le pays et qui atteindra le monde entier. C’est une mission dite de Banamè qui exhortèrent à rendre grâce à Dieu le Créateur, car dans « Son Infinie Miséricorde il a pris chair dans le diocèse d’Abomey ».

Beaucoup de fidèles y ont cru et ont commencé par aller à Gbanamè. Certains y allaient pour trouver guérison, d’autres pour trouver solutions aux différents maux qui les minent, d’autres y allaient encore pour se déclarer sorciers à la face du monde.

Ces faits se déroulaient sous la coupole du père exorciste Mathias Vigan actuellement Pape Christophe XVIII et de deux femme dont l’une Vicentia Parfaite Chanvoukini qui se fait appeler Jésus et l’autre, Nicole Soglo, qui est l’incarnation de la Vierge Marie sur Terre. A travers cette Eglise, l’esprit saint et beaucoup d’autres saints du ciel venaient prendre le corps pour dénoncer le diable et ses suppôts.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page