Accusée par le Premier ministre malien d’avoir abandonné le Mali en plein vol, la France n’a pas tardé à réagir, réfutant ces accusations et soulignant qu’elle a bel et bien l’intention de poursuivre sa mission de lutte contre le terrorisme.
Le PM malien Choguel Maiga a accusé la France d’avoir abandonné le Mali en plein vol, alors que le président français avait annoncé la fin de l’opération Barkhane. Le responsable malien a souligné que cette décision a été prise de façon unilatérale sans concertation avec les autorités du Mali. Lundi, la ministre française des armées, Florence Parly, a répondu à ces accusations et a souligné que les modifications de la présence militaire française dans la région du Sahel en Afrique ne constituent ni un retrait de la France du Mali ni une décision unilatérale.
« La transformation de notre présence militaire au Sahel n’est ni un retrait du Mali, ni une décision unilatérale et il est faux de dire le contraire« , a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un briefing, notant que la question a été négociée avec les Sahéliens et les autorités maliennes lors d’un sommet du G5 à Pau en France en janvier 2020. Cette réaction suppose donc que les déclarations du PM malien seraient mensongères, selon Paris.
Le diplomate a également insisté sur le fait que la France assure sa détermination à soutenir le Mali et les autres États du G5 Sahel dans leur lutte contre le terrorisme. Il ajoute aussi que c’est ce même engagement qui a couté la vie à un soldat français la semaine dernière lors d’une opération antiterroriste au Mali. Notons que toute cette agitation entre Paris et Bamako est née du fait que le Mali veuille multiplier ses partenaires à la sécurité. Un accord avec les russes de Wagner serait sur la table.
