Alors que les membres de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) à l’image de sa coordonnatrice Brigitte Adjamagbo-Johnson, ont accusé le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) Jean-Pierre Fabre, d’être dans la poche du gouvernement Gnassingbé, ce dernier n’a toujours pas digéré l’affront et exige des excuses.
Lors des élections locales dernières au Togo, la coordonnatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro, Brigitte Adjamagbo-Johnson, avait accusé l’opposant Fabre, d’être un vendu. Elle avait insinué que ce dernier se serait arrangé avec le pouvoir en place pour avoir le poste de Maire dans le Golfe 4. Cette accusation n’a pas arrangé les affaires entre des opposants togolais qui n’arrivaient déjà pas à unir leurs forces.
Jean-Pierre Fabre est revenu sur cette affaire et, alors qu’il n’a toujours pas digéré ce qu’il appelle des discours « mensongers », exige des excuses de la part de Brigitte Adjamagbo-Johnson. « Mme Adjamagbo a inventé une histoire déclarant publiquement que Fabre a négocié le poste de Maire avec UNIR », a indiqué Fabre lundi, lors d’une rencontre avec la presse au siège de son parti.
« Je ne suis pas fou pour négocier un poste de Maire avec le parti UNIR, je ne le ferai jamais (…) Et pour ce mensonge, Adjamagbo doit présenter des excuses. Ils (les responsables de la DMK) doivent demander pardon, après on va l’examiner et décider de ce qu’on va faire », a précisé l’ancien chef de file de l’opposition. Cette déclaration vient ainsi confirmer le caractère tendu des relations entre les membres de l’opposition togolaise. Une situation qui n’arrange que trop bien les affaires de Faure Gnassingbé.