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« Sunday Igboho n’est allé contre aucune loi du Bénin », Ibrahim Salami l’avocat de l’activiste nigérian

Alors que l’activiste nigérian Sunday Igboho se trouve encore en détention au Bénin après son arrestation à l’aéroport, l’un de ses avocats a fait savoir que l’activiste n’a violé aucune loi béninoise contrairement aux informations qui circulent sur cette affaire.

L’activiste nigérian Sunday Igboho, organisateur d’un rassemblement début juillet pour la création d’une nation « Yoruba » se trouve en mailles de la justice béninoise. Poursuivi pour des faits qu’il aurait commis dans son pays le Nigeria, monsieur Sunday est désormais mis en examen et placé sous mandat de dépôt pour « association de malfaiteurs qui se préparait à commettre des crimes sur le territoire béninois ». 

Sunday Igboho après avoir martelé au juge qu’il fuyait son pays juste pour ne pas se faire tuer, a déposé avec l’aide de ses avocats une demande d’asile au Bénin. Interogé ce lundi 2 août par un média, Olasupo Ojo, l’un des avocats d’Igboho, a déclaré que la requete de d’asile portée auprès des autorités béninoises aura une suite cette semaine.  «Je n’ai aucun rapport officiel à ce sujet. mais, nous attendons des retours cette semaine » A-t-il indiqué au média.

 Interrogé aussi sur la suite de l’affaire, Ibrahim Salami, l’un des avocats d’Igboho basé à Cotonou, en République du Bénin, a révélé que les charges retenues contre l’activiste nigérian seront neutralisées s’il obtient l’asile.  

« Quand il a quitté le Nigeria, il a pris la porte dérobée vers le Bénin. C’est à l’aéroport que les agents de sécurité l’ont arrêté parce qu’il était sur la liste de surveillance. Il n’est allé contre aucune loi en République du Bénin. Ils n’ont trouvé sur lui aucun passeport béninois. Il avait un passeport nigérian avec une carte de séjour allemande. Il n’avait pas besoin de visa à ce moment-là. » A précisé l’avocat.

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Et d’ajouter : « Lorsque nous avons sous-étudié l’affaire, nous avons réalisé que le gouvernement nigérian n’avait pas déposé de dossier d’extradition. Ils ont seulement affirmé qu’il était recherché au Nigeria pour des infractions pénales. Notre argument est qu’il a été arrêté à la demande du Nigeria, et il n’y a aucune preuve pour montrer qu’il est un criminel. Il a passé à peine 24 heures dans le pays et a déposé une demande d’asile. » A expliqué Me Ibrahim Salami, l’avocat de l’activiste nigérian.  

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