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Situation en Afghanistan: quand Emmanuel macron se fait lyncher pour des propos à la Sarkozy

Le président français Emmanuel Macron a créé la polémique en France lors de son interventions sur la situation en Afghanistan. Il a évoqué le risque d’augmentation de flux migratoire vers l’Europe et a appelé à protéger les frontières. Une réaction qui n’a pas manqué de susciter des réactions dans la classe politique du pays.

« L’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle », a déclaré Macron lundi. Il faut « anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toutes natures », a-t-il ajouté lors de son intervention sur la situation en Afghanistan.

La réaction du président français a immédiatement suscité l’indignation chez certains politiques du pays, notamment ceux de la gauche qui n’ont pas tardé à réagir. « Mais enfin pourquoi ces mots ?!? Est-ce devenu ça la politique, l’en même temps tactique et glacial, encore et toujours, quelles que soient les circonstances, bouleversantes ? », a réagi l’ancien ministre Najat Vallaud-Belkacem sur twitter.

De son côté, le député Aurélien Traché a indiqué que « c’est donc ce terme que les femmes et les hommes qui s’accrochent aux ailes des avions à Kaboul auront inspiré à Emmanuel Macron. Ce terme qu’il aura employé depuis le fort de Brégançon ».

D’autres réaction comme celle de l’adjointe au maire de Paris Audrey Pulvar ont été également vues. Cette dernière a comparé Macron à Nicolas Sarkozy. En effet, l’ancien président avait comparé les migrants syriens de «fuite d’eau» qui envahiraient notre maison.

Les Talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan après être entrés dans la capitale Kaboul dimanche, suscitant la peur et la fuite de plusieurs milliers d’afghans. Les forces étrangères encore présente dans le pays, tentent d’évacuer par avion leurs ressortissants même si les talibans assurent qu’aucun al ne leur sera fait même s’ils restaient.

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