Politique

Ouganda: «l’assassin» du président Museveni sur les réseaux sociaux arrêté en Turquie

Un blogueur ougandais qui a annoncé sur les réseaux sociaux, la mort de président Yoweri Museveni du Covid-19, a été arrêté en Turquie dans le cadre d’une collaboration entre les autorités turques et Kampala.

Juste après avoir prêté serment à la suite des élections générales de janvier en Ouganda, le président Museveni a entrepris des tâches pour endiguer la propagation du coronavirus, alors que son principal challenger, Robert Kyagulanyi alias Bobi Wine, a quitté le pays. Plusieurs partisans de l’opposition ont dénoncé des élections truquées et crié leur colère à travers notamment, les réseaux sociaux. Une attitude que Museveni semble tolérer jusqu’à ce que sa mort soit annoncé sur ces plateformes.

La rumeur a circulé sur les réseaux sociaux que le président ougandais était décédé d’une complication de Covid. La goutte qui a fait déborder le vase et Museveni est monté au créneau pour dénoncer cela et mettre en garde les auteurs contre des poursuites. La rumeur voulait aussi qu’après la mort de Museveni, les soldats ougandais se préparaient à une éventuelle prise de pouvoir avant d’annoncer le successeur du président.

L’activiste Fred Lumbuye, un partisan du parti d’opposition ougandais National Unity Platform (NUP), soupçonné d’être le cerveau derrière les rumeurs selon lesquelles le président Yoweri Museveni serait décédé, a été arrêté mardi en Tirquie alors que les instructions sont venues de Kampala.

Après l’arrestation de Lumbuye, les médias ougandais ont cité une source de sécurité disant : « Il (Lumbuye) a été traqué pendant un certain temps, et il a finalement été arrêté. Lumbuye avait plusieurs joueurs derrière lui. Il est temps pour lui de dire la vérité et pour lui de révéler qui a été impliqué en le nourrissant de mensonges pour provoquer l’acrimonie. »

Son arrestation intervient quelques semaines après que le président Museveni a chargé les forces de sécurité, le 8 juin, d’intervenir de toute urgence et de traquer tous les utilisateurs de médias sociaux qui déclarent morts d’éminents ougandais.

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