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Massacrent de 47 personnes dans le nord du Burkina Faso, l’armée riposte énergiquement

Près d’une cinquantaine de personnes ont été massacrées dans une attaque au nord du Burkina Faso mercredi par des djihadistes, rapportent les autorités du pays.

Selon les informations, l’attaque a eu lieu mercredi près de la ville de Gorgadji. La population civile a été celle qui a payé le plus lourd tribut avec 30 morts. Aussi, 14 soldats et trois volontaires ont été tués dans l’attaque. Les soldats et les miliciens avaient « gardé des civils en route pour Arbinda », une autre ville du nord du Burkina.

Selon un communiqué du gouvernement l’armée a riposté à cette attaque et dans une fusillade qui a suivi, les forces de sécurité ont tué 58 « terroristes » et ont mis les autres en fuite. Dix-neuf personnes ont également été blessées, selon le communiqué. « Les opérations de sauvetage et de secours se poursuivent », a-t-il déclaré.

La zone se trouve dans la zone notoire des «trois frontières» où le Burkina Faso rencontre le Mali et le Niger, un foyer de la violence djihadiste qui sévit dans l’ensemble de la région du Sahel en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la troisième attaque majeure contre des soldats burkinabés au cours des deux dernières semaines, dont une le 4 août près de la frontière nigérienne qui a fait 30 morts, dont 11 civils.

Le président Roch Marc Christian Kaboré a décrété trois jours de deuil national à partir de jeudi pour les victimes du dernier attentat, selon un décret officiel. Des drapeaux seraient mis en berne sur les bâtiments publics et les festivités interdites pendant la période, a-t-il précisé.

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