Alors que les Etats-Unis ont lancé un mandat d’arrêt contre l’ancien chef de l’armée de la Guinée-Bissau pour des infractions présumées de trafic de drogue, le président du pays Umaro Sissoco Embaló, a clairement opposé son refus à cette éventualité.
La semaine dernière, les autorités américaines ont annoncé une prime de 5 millions de dollars pour les informations menant à l’arrestation d’Antonio Indjai, ex patron des forces armées bissau-guinéenne. Mais alors que les américains veulent cet ex responsable, le président de la Guinée-Bissau a déclaré que « aucun citoyen guinéen ne sera traduit en justice dans un autre pays ». Le général pouvait se déplacer à sa guise, a-t-il ajouté.
Le général Antonio Indjaia été inculpé aux Etats-Unis en 2013 pour des faits de complot en vue du trafic de cocaïne et de vente d’armes à des rebelles colombiens. Selon le département d’Etat américain, l’officier militaire guinéen est frappé d’une interdiction de voyager des Nations Unies depuis mai 2012 en raison de sa participation à un coup d’État cette année-là.
La position claire du président guinéen vient ainsi mettre fin à la polémique d’une éventuelle pression américaine pour remettre le général. Cependant, la prime d’un million de dollars mise sur sa tête ne le met pas en sécurité même s’il semble qu’il pourrait être en sécurité dans son pays.
