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Israël se dit prêt à mener une offensive militaire contre l’Iran

Après avoir accusé l’Iran d’être derrière la frappe de drone mortelle sur un pétrolier israélien en mer près d’Oman, Israël a menacé jeudi, de frapper l’Iran en guise de représailles.

Le ministre israélien de la défense Benny Gantz, a clairement indiqué que son pays était prêt à lancer des frappes répressives contre l’Iran à la suite de l’attaque du pétrolier la semaine dernière, le  Mercer Street, qui a fait deux morts. Cette déclaration de Gantz intervient au milieu de pressions que fait l’Etat juif sur ses alliés pour qu’ils agissent auprès des Nations Unies pour sanctionner Téhéran.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont également blâmé l’Iran pour l’attaque, mais aucun pays n’a fourni de preuves ou de renseignements pour étayer leurs affirmations. L’Iran, qui, avec ses alliés des milices régionales, a lancé des attaques de drones similaires, a nié être impliqué dans cette dernière attaque. « Nous sommes à un point où nous devons prendre des mesures militaires contre l’Iran », a déclaré Gantz. « Le monde doit prendre des mesures contre l’Iran maintenant », a –t-il ajouté tout en répondant à la question de savoir si Israël était prêt à attaquer l’Iran par un « oui » sans ambages.

L’Iran n’a pas immédiatement répondu aux commentaires de Gantz. Cependant, dans une lettre adressée mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU, son chargé d’affaires à New York a décrit Israël comme « la principale source d’instabilité et d’insécurité au Moyen-Orient et au-delà depuis plus de sept décennies ». « Ce régime a un long passé sombre dans l’attaque de la navigation commerciale et des navires civils », a écrit Zahra Ershadi. « En moins de deux ans, ce régime a attaqué plus de 10 navires commerciaux transportant du pétrole et des biens humanitaires à destination de la Syrie », a-t-il ajouté.

Les commentaires d’Ershadi font référence à une guerre fantôme en cours sur les voies navigables du Moyen-Orient depuis 2019, qui a vu des navires iraniens et occidentaux attaqués. Les attaques ont commencé un an après que le président de l’époque, Donald Trump, s’est retiré unilatéralement de l’accord nucléaire de l’Iran avec les puissances mondiales, qui a vu l’Iran limiter son enrichissement d’uranium en échange de la levée des sanctions économiques. Le président Joe Biden a déclaré qu’il était prêt à rejoindre l’accord, mais les discussions sur le sauvetage de l’accord sont au point mort à Vienne.

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