Fermer

Haïti – Tremblement de terre: un chef de gang propose une trêve pour aider les victimes

Résultat du séisme en Haïti @Les Echos

Alors que la population haïtienne souffre après la catastrophe du tremblement de terre qui a tué plus de 2200 personnes, un chef de gang a proposé une trêve dans le but de permettre l’accès aux vivres des sinistrés.

Haïti a subi un violent tremblement de terre suivi d’une tempête il y a quelques jours, laissant des milliers de personnes sans-abris et sans nourritures. Plus de 2000 autres personnes sont mortes lors de la catastrophe. Des Organisations non gouvernementales aidées par des organismes internationaux, ont décidé d’apporter de l’aide aux victimes.

Cependant, selon les informations, des gangs obstruent les routes, détournent des camions d’aide et volent de la nourriture, de l’eau et des fournitures médicales depuis la catastrophe. Des foules désespérées se seraient battues pour des sacs de nourriture limités. Selon des rapports, pour éviter les bandits et atteindre les zones rurales reculées, les autorités haïtiennes ont utilisé un hélicoptère de l’ONU et huit avions américains pour acheminer l’aide.

Dans cette confusion, un chef de gang très réputé dans le pays, a appelé à une trêve pour aider les populations sinistrées à avoir accès aux aides humanitaires. Il y a des doutes quant à savoir si l’offre de paix du chef du crime Jimmy Cherizier sera honorée étant donné que les trêves des gangs signalées précédemment n’ont pas réussi à empêcher les attaques contre l’effort d’aide.

M. Cherizier, également connu sous le nom de « Barbecue », est un ancien policier qui dirige désormais « G9 », une fédération de neuf gangs que les autorités ont blâmée pour la recrudescence des violences et des enlèvements ces derniers mois. Suspecté de nombreux massacres de citoyens ces dernières années, parmi d’autres crimes pour lesquels il a été sanctionné à la fin de l’année dernière par les États-Unis, M. Cherizier se présente souvent comme un leader communautaire comblant le vide laissé par des institutions faibles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page