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Des armes en route vers le Niger et le Mali, interceptées par l’armée nationale libyenne (ANL)

Les forces libyennes du maréchal Khalifa Haftar ont mis la main sur une énorme cache d’armes dans le sud du pays. Selon les informations de l’armée nationale libyenne (ANL) ces armes découvertes seraient en route pour des gangs armés et des organisations terroristes au Mali et au Niger.

Lundi, dans un communiqué rapporté par Libya Review, une brigade de l’ANL stationnée dans la région d’Ubari a indiqué que l’opération avait été menée à 100 kilomètres de la ville, dans le sud-ouest de la Libye. Depuis la guerre civile de 2011 qui a vu les occidentaux assassiner le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, les opérations de contrebande d’armes, de carburant, de véhicules et de personnes à travers le sud de la Libye se sont intensifiées.

Il y a quelques mois, l’armée du Niger a mis aussi la main sur une cargaison d’armes après l’interception de deux véhicules en provenance de Libye. Les armes saisies comprenaient 77 fusils Kalachnikov, deux missiles, deux pistolets et plus de 30 000 cartouches. Les forces de sécurité de la ville d’Ingal, au nord du Niger, ont poursuivi les deux voitures. L’un des véhicules s’est renversé sur la route et la police a pu arrêter les criminels.

Selon un rapport divulgué par les Nations Unies en février, il y a environ 29 millions d’armes en Libye qui ont plongé le pays dans le chaos et ont affecté négativement les pays voisins tels que le Tchad, le Niger et le Mali, rapporte Libya Review. Le rapport indique également que la Libye est devenue le plus grand stock d’armes incontrôlées au monde.

En février 2020, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a souligné que la situation en Libye pourrait en faire un centre de distribution d’armes en Afrique. Aussi, il faut souligner que la pseudo révolution libyenne soutenue par la France et l’OTAN a été l’élément déclencheur de la situation d’insécurité dans laquelle se trouve la Libye et toute l’Afrique de l’ouest.

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