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Cameroun : sur instruction de son pasteur, une femme laisse au frigo le corps de sa fille pendant 3 mois

Un fait insolite fait la une des médias sociaux au Cameroun ce mardi. Une femme conseillée par son pasteur a laissé le corps de sa fille décédée il y a trois mois dans son frigo à la maison.

C’est l’information insolite qui fait le chou gras des réseaux sociaux ses dernières heures. Les faits se sont déroulés à Yokadouma,  une commune du Cameroun située dans la région de l’Est, à proximité de la frontière avec la République centrafricaine.

Selon les informations rapportées par les médias camerounais, la femme adepte des églises réveillées a conduit sa fille malade à l’église pour une séance de guérison. Malheureusement, la petite a perdu la vie au bout de quelques heures. Après cette épreuve difficile, le pasteur conseilla à la dame de ramener la dépouille de la petite-fille à la maison tout espérant une résurrection au bout de quelques jours.

« son Pasteur principal interlocuteur de jésus dans leur église va lui annoncer la bonne nouvelle celle d’une volonté divine qui voudrait que celle-ci conserve la dépouille de sa fille au congélateur juste le temps d’aller, de voir, et de vaincre le royaume de mort comme ce fût le cas du fils de l’homme», relate le lanceur d’alerte N’zui Manto.

Séduite par les propos mielleux de son pasteur, la dame a ramenée le corps de sa fille à la maison et l’a conservé dans son frigo en toute discrétion.  Alors que la résurrection tant chantée par le pasteur ne s’est pas encore réalisée depuis trois mois, un membre de la famille en voulant se servir du frigo a fait la découverte macabre du cadavre congelé de l’enfant dans un sac.

Pris de peur, elle se précipita vers le poste de gendarmerie de Yokodouma pour dénoncer la découverte macabre. Informés, les forces de l’ordre se sont rendues sur les lieux pour un constat d’usage. La mère de la petite-fille a été mise aux arrêts pour répondre de ses actes nous rapporte Actu Cameroun.  La même source précise que son mari a pris la poudre d’escampette avant l’arrivée des gendarmes.   

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