A peine une semaine après la demande, la France a accordé l’exil à l’ex juge de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Batamoussi Essowé.
Il y a quatre mois, le juge Essowé Batamoussi démissionait de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Au moment de sa démission, le magistrat Essowè Batamoussi a dénoncé la pression dans la prise des décisions juridiques.
« Le juge que je suis n’est pas indépendant comme cela se devrait. Toutes les décisions que nous avons été emmenés à prendre l’ont été sous pression… « , avait confié le magistrat sur RFI.
Des accusations balayées du revers de la main par le Garde des sceaux et ensuite par le porte-parole du gouvernement, sur le même média. Il est plutôt reproché au juge d’avoir été payé pour démissionner et remettre en cause l’indépendance de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Essowé Batamoussi a rallié Paris, la capitale française, le weekend dernier après son séjour à Lomé au Togo. Aux dernières nouvelles, l’ex-juge de la Criet a obtenu le statut d’exilé en France où il réside désormais avec sa femme et ses 4 enfants.