Une femme, chef d’entreprise d’une société spécialisée en évènementiel a retiré le poste vacant à un postulant pour une affaire de vouvoiement. Mais elle a été largement critiquée sur les réseaux sociaux après avoir posté les échanges sur son compte Facebook.
Le lundi 16 août 2021, une béninoise M. T. a dénoncé sur les réseaux sociaux, le comportement d’un internaute qui lui aurait écrit suite à un recrutement qu’elle a posté. Elle reproche à son vis-à-vis de lui avoir manqué de respect en la tutoyant alors que c’est leur première prise de contact.
« Bonsoir », a écrit le postulant. La chef d’entreprise répond « Bonjour ». Comme pour poursuivre la conversation afin de poser son problème, le postulant pose la question magique « Comment vas tu ? ». « C’est qui svp? »: va répondre M. T. qui a très vite mis les barrière.
Mais le postulant poursuit : « C’est juste un ami de Facebook qui réside à Sekou. Et toi stp? C’est la gourde d’eau qui a fait déborder le vase. M. T. répond sans ambages : « Un ami de Facebook qui réside à Sékou!!! Donc on ne vous a pas appris à ne pas tutoyer des inconnus? Vous cherchez un boulot, on veut vous employer et vous tutoyer votre recruteur soit disant un ami qui réside à Sékou. Depuis quand vous et moi sommes amis? », peut-on lire dans la captures d’écran publiées sur Facebook.
Après cette raclée, le jeune homme s’es fondu en excuses en expliquant qu’il ne savait pas qu’il discutait avec celui qui devrait lui trouver un emploi. « Excusez-moi beaucoup, je ne savais pas que c’était la personne avec qui je négociais un embauchement », a-t-il réagi.
La colère noire des internautes…
Mais toujours intransigeante, la chef d’entreprise M. T. lui retire toute possibilité d’embauche. « Je suis désolée monsieur mais vous pouvez aller chercher votre travail ailleurs. Si vous étiez vraiment à la recherche d’un emploi, vous saurez que chaque opportunité est à saisir et que le respect est très important. Je suis désolée mais je ne reviens pas sur ma décision », a-t-elle insisté.
Comme pour conscientiser d’autres jeunes qui ont perdu le sens de vouvoiement, M. T. a publié les captures d’écran de la conversation sur Facebook en prenant le soin de cacher l’identité du postulant. Mais c’était sans compter sur la colère noire des facebookeur qui lui reprochent d’être allé un peu trop loin.
Dans leurs commentaires, les internautes estiment qu’une faute avouée est à moitié pardonnée et qu’elle pouvait fermer les yeux sur cet incident après avoir reçu les excuses. Sur les réseaux sociaux, les commentaires vont bon train, chacun y va de son bon vouloir pour profiter de ce buzz du moment. Mieux, le mot “ Vouvoiement” est même devenu populaire en ce qui concerne les recherches au Bénin.
