Un travail efficace de synergie entre les commissaires des unités de commissariat de Glazoué a permis de démanteler un réseau national de vol de motos impliquant des agents de l’Agence Nationale des Transports Terrestres ANaTT.
Au Bénin, la police républicaine ne démord pas dans la lutte contre l’insécurité. Ainsi, à travers une opération « coup de poing » initiée il y a quelques jours, les forces de l’ordres et de sécurités des collines se sont rendus compte que des agents de l’ANaTT encouragent le vol des motos au Bénin en délivrant frauduleusement des plaques d’Immatriculation au voleurs contre une somme de 45.000 FCFA.
L’information a été rendue publique ce mardi à travers un point de presse animé par le commissaire porte-parole de l’opération. Selon les propos du commissaire, des cas de doublons de plaques d’immatriculation s’observent à cause des actes de fraudes auxquels se livrent certains travailleurs de l’ANaTT.
« Ça veut dire que parmi les motos à plaque d’immatriculation qui circulent, il y a des motos volées et ce que je ne comprends pas, les gens n’arrivent pas à changer les numéros châssis et les numéros moteurs, mais comment on peut expliquer qu’à la DTT les gens ne puissent pas détecter les doublons et alerter la police pour que celui qui a déposé soit arrêté ? » S’est offusqué le commissaire.
Cette nouvelle irrégularité qui plonge davantage l’Agence Nationale des Transports Terrestres ANaTT au milieu d’un scandale financier, prouve clairement que des travailleurs continuent de s’adonner à des actes peu orthodoxes malgré la volonté du gouvernement de Talon d’instaurer une rigueur à travers la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Terroristes Criet.
Au total, 11 personnes ont été arrêtées dans cette opération dont 6 présumés voleurs et 5 présumés receleurs. La perquisition effectuée dans les domiciles des mis en cause a permis à la police de retrouver plusieurs objets volés dont 19 motos à deux roues et 7 tricycles, des clés contact, des casques de motos, des pièces détachées de moto, des crics de voiture, et autres. Selon les informations recueillies par la police, il s’agit d’un redoutable réseau qui a des ramifications sur toute l’étendue du territoire national.
