Arrêté pour escroquerie, l’ancien président de l’UNSEB pourrait bien recouvrer sa liberté. Ce mardi 17 août 2021, le principal plaignant, Médard Koudébi a retiré sa plainte contre Rodolpho Dah-Kindji.
Arrêté et placé en garde à vue depuis le mercredi 11 août 2021, Rodolpho Dah-Kindji et ses présumés complices sont toujours à l’Office central de répression et de la cybercriminalité (OCRC). Aux dernières nouvelles, la Fondation Fom Amov Bénin et l’ONG BENIN DIASPORA ASSISTANCE ont retiré leurs plaintes contre Rodopho Dah-Kindji, Rodrigue Kiki et Josué Abel Alaiko pour escroquerie, tentative d’extorsion et abus de confiance ».
Les correspondances portant retrait de plainte ont été déposées au cabinet du Procureur spécial de la CRIET ce mardi à 8 heures 35 minutes. A travers ce geste , Rodolpho Dah-Kindji pourrait recouvrer sa liberté si le procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou compatit et prends en compte les raisons qui sous-tendent le retrait des plaintes.
Le récit des faits….
Selon le récit des faits, l’ONG Bénin diaspora a été contacté par un certain J. A étudiant en 3ème année à la Faseg, leur posant un problème déclarant que « sa petite sœur est gravement malade et hospitalisée à l’hôpital de Saint-Luc à qui l’on demande deux poches de sang alors qu’il n’a que 2400 FCFA sur lui».
Pour parer au plus pressés, l’ONG Bénin diaspora assistance a demandé à l’une des ONG partenaires avec laquelle elle collabore au Bénin, notamment la Fondation OMOLOTO MERIADECK de déclencher une aide à cette personne au titre des indigents.
Mais à la surprise générale, le directeur informe que le patient en question est sortie de l’hôpital depuis le 11 juillet 2021 et que la dame serait enceinte et que son prochain rendez-vous de suivi médical est prévu pour le 31 août 2021.
Le piège de la Police Républicaine
Mieux, il ajoute selon la plainte que les mêmes documents ont déjà été utilisés pour un décaissement de plusieurs milliers de fond de leur côté en date du 30 juillet 2021 et que sincèrement c’est de l’arnaque.
C’est ainsi que la police a été alertée et le mise en cause a été piégé. Il lui a été dit qu’un collaborateur va l’appeler à Cotonou pour lui donner 50.000 FCFA. Malhreusement, au moment du retrait des 50.000 FCFA, la police
a intervenu et il a été arrêté et placé en garde à vue.
