Le film de scandale financier de l’agence nationale des transports terrestres est loin de connaître son épilogue. Après l’arrestation de plusieurs responsables, l’on apprend de sources concordantes qu’un licenciement collectif plane sur plus 100 agents de la structure.
Encore du nouveau dans l’affaire de scandale financier à l’agence national des transports terrestres ANaTT. Après l’arrestation des principaux responsable suite aux irrégularités révélées par un audit dans la gestion de la structure, une centaine d’employés pourraient perdre leurs emplois dans les tous prochains jours.
En effet, cette décision de licenciement collectif s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle réforme qui vise à donner un nouveau souffle à cette structure sous tutelle du Ministère des infrastructures et des Transports. A en croire les informations rapportées par le quotidien « Le potentiel », les travailleurs sur les parcs de vente de véhicule d’occasion sont les plus concernés par cette nouvelle réforme en cours.
La même source rapporte que pour éviter de créer une surprise désagréable aux concernés au moment opportun, la nouvelle a été annoncée à tous les agents de l’agence nationale des transports terrestres.
Retour sur le dossier de scandale financier à l’ANaTT…
un audit commandité par l’Etat à l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) a révélé des irrégularités dans la gestion de certains cadres de la structure.
Selon des précisions apportées par le compte-rendu du Conseil des ministres en sa session de ce mercredi 7 Juillet 2012, les défaillances relevées par l’audit portent aussi bien sur l’organisation générale de l’Agence, caractérisée par un cadre réglementaire inadéquat, l’insuffisance du personnel technique, la pléthore d’agents d’exécution, la prépondérance des traitements manuels de données, que le défaut de protection de celles-ci ou de l’intégrité du système informatique.
Un tel contexte, précise le compte-rendu du Conseil des ministres, a favorisé, au cours de la période sous revue, des manques à gagner à l’Etat estimés à 13,6 milliards de FCFA, dont 1,3 milliard de FCFA, concernant des décaissements relatifs à des marchés irrégulièrement passés ; 191 millions de FCFA, s’agissant de paiements pour des actes anormaux de gestion ; et 12,1 milliards de FCFA au titre de présomptions de fraude dans le cadre de la gestion des opérations d’immatriculation.