Au milieu de la confusion des négociations contractuelles de Lionel Messi, qui auraient été bloquées, il existe un facteur contraignant commun. Bien que différents médias se livrent à une lutte acharnée dans des camps opposés, ils évoquent tous le même sujet.
Le récent accord de la Liga avec la société d’investissement CVC semblait être une idée brillante il y a 24 heures. 2,7 milliards de dollars seraient injectés dans la Ligue espagnole, toutes les équipes étant récompensées par des plafonds salariaux améliorés et plus de place pour les signatures.
Cependant, Barcelone n’a pas bien reçu cette nouvelle. Bien que cela contribuerait grandement à régler leur crise économique, le conseil d’administration examine les problèmes au-delà de l’horizon visible. Le club catalan voit l’opération comme une récompense à court terme en échange d’une perte à long terme.
La Ligue a vendu 10 % de ses droits à l’entreprise pour concrétiser cet accord, et l’aurait fait au cours des 40 prochaines années. Barcelone estime qu’il est scandaleux de rester coincé dans une chaîne de 40 ans en échange de 270 millions d’euros en ce moment. De plus, Barcelone et le Real Madrid sont contre l’accord car cela fermerait les portes à l’adhésion à une Super League à l’avenir.
À l’heure actuelle, la situation semble simple. Si le club décide de ne pas se conformer aux conditions de la Ligue, il devra s’en tenir à l’idée initiale de réduire la masse salariale avant de signer Lionel Messi. Pour l’instant, c’est une opération très difficile à piloter, conduisant à des débouchés de renouvellement de contrat qualifiés d’impossible.
Considérant à quel point tout a bien évolué depuis l’élection du président Joan Laporta, c’est définitivement une tournure qui fait mal aux fans.