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Afghanistan: «nous sommes prêts à dialoguer…Il n’y aura aucune vengeance », le message des talibans

A la suite de la prise de contrôle du palais présidentiel en Afghanistan par les Talibans, ils ont tenu une conférence de presse dimanche soir au bureau du président en fuite. Dans son discours, un des chefs des insurgés qui a indiqué être un ancien détenu de la prison de Guantanamo, a appelé à une passation de pacifique.

La chaîne d’information Al-Jazeera a diffusé en direct la conférence de presse des talibans depuis l’intérieur du palais présidentiel afgan, qui montrait un groupe de combattants assis au bureau du président avant qu’un combattant ne prétende être un ancien détenu du centre de détention de Guantanamo Bay, sous contrôle américain, à Cuba.

Créé par George W Bush en 2002, des terroristes présumés ont été détenus sans procès et torturés dans cet établissement. Donald Trump a signé un décret pour maintenir le centre ouvert indéfiniment en 2018, tandis qu’en février, l’administration Biden a promis de fermer Guantanamo.

Dans leur prise de parole, les talibans ont assuré que la guerre est désormais terminée en Afghanistan et que le type de règle et la forme de régime seront bientôt clairs. «Nous assurons à tous que nous assurerons la sécurité des citoyens et des missions diplomatiques. Nous sommes prêts à dialoguer avec toutes les personnalités afghanes et leur garantirons la protection nécessaire », a déclaré le porte-parole Mohammad Naeem à la chaîne Al-Jazeera.

Selon lui, les puissances étrangères n’auront pas le courage de répéter « leur expérience ratée en Afghanistan ». « Nous agissons avec responsabilité à chaque étape et veillons à avoir la paix avec tout le monde… Nous sommes prêts à faire face aux préoccupations de la communauté internationale par le dialogue », a-t-il ajouté.

Selon un autre porte-parole des Talibans Suhail Shaheen, il n’y aura aucune « vengeance » contre toute personne ayant travaillé ou collaboré avec le gouvernement afghan précédent. Cependant, un n’a pas garantir que les citoyens seraient autorisés à quitter le pays car, selon lui, « notre politique est que personne ne doit quitter le pays ; nous avons besoin que tous les Afghans restent. »

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