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Accord sur le nucléaire: la réponse sèche à Joe Biden après les menaces du président américain

L'Ayatollah iranien Ali Khamenei

L'Ayatollah iranien Ali Khamenei, guide suprême de la république islamique @The Arab Weekly

Alors que le président américain Joe Biden, a menacé l’Iran, après avoir déclaré qu’il pourrait envisager d’autres options si la diplomatie nucléaire avec Téhéran échouait, un responsable iranien lui a répondu par des menaces également.

« L’accent mis sur l’utilisation d' »autres options » contre l’Iran revient à menacer illégalement un autre pays et établit le droit de l’Iran à rendre la pareille … contre les » options disponibles  » », a déclaré Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, sur Twitter. Cette déclaration intervient alors que Biden a menacé clairement l’Iran face à l’impasse lié à l’accord sur le nucléaire iranien.

Biden a déclaré vendredi au Premier ministre israélien Naftali Bennett lors des pourparlers à la Maison Blanche qu’il mettait « la diplomatie avant tout » pour tenter de freiner le programme nucléaire iranien, mais que si les négociations échouaient, il serait prêt à se tourner vers d’autres options non spécifiées. Celles-ci pourraient aller du rétablissement de tout ou partie des sanctions économiques de l’administration Trump à une action militaire.

Les pourparlers indirects américano-iraniens à Vienne sont suspendus depuis la fin du dernier cycle le 20 juin alors que le nouveau gouvernement iranien dirigé par le président radical Ebrahim Raisi se préparait à prendre le relais.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei, a comparé samedi l’approche de l’administration Biden à l’accord nucléaire à celle de l’ancien président Donald Trump, qui s’est retiré de l’accord en 2018 et a réimposé les sanctions contre l’Iran. « L’administration américaine actuelle n’est pas différente de la précédente car elle exige en des termes différents ce que Trump a exigé de l’Iran dans le domaine nucléaire », a déclaré Khamenei lors de sa première rencontre avec le cabinet de Raisi, cité par la télévision d’État.

Le retrait de Trump de l’accord visait à faire pression sur l’Iran pour qu’il négocie des restrictions plus strictes sur son programme nucléaire, le développement de missiles balistiques et le soutien aux forces régionales par procuration. Téhéran a rejeté les demandes de Washington, subissant une économie gravement endommagée jusqu’à ce que l’administration Biden assouplisse les sanctions.

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