La France a annoncé la reprise de ses opérations militaires conjointes avec le Mali. Une décision qui intervient quelques semaines après avoir suspendu ces dernières à la suite du deuxième coup d’État survenu dans le pays en moins d’un an.
Selon un communiqué du ministre français des armées, Florence Parly, à la suite de diverses consultations avec les autorités de transition maliennes et d’autres pays de la région, la France a « décidé de reprendre les opérations militaires conjointes ainsi que les missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin ».
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La décision le mois dernier de suspendre ses opérations a eu pour conséquence un tollé diplomatique, incitant les États-Unis à suspendre l’assistance en matière de sécurité aux forces de sécurité maliennes et à l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de suspendre le Mali.
Le Mali et la France jouent tous deux un rôle clé dans la lutte contre les groupes armés violents actifs dans une grande partie de la région du Sahel. La France a environ 5 100 soldats au Sahel dans le cadre de son opération Barkhane qui couvre cinq pays : le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
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« La France reste pleinement engagée, avec ses alliés européens et américains, aux côtés des pays du Sahel et des missions internationales » pour lutter contre les groupes, a indiqué vendredi le ministère des Armées dans son communiqué. Notons que le président français Emmanuel Macron a annoncé une réduction majeure de la présence militaire française au Sahel, où les forces combattent des groupes armés depuis près d’une décennie.
