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Pegasus: le logiciel israélien d’espionnage controversé

Amnesty international et le consortium d’investigation Forbiden stories ont découvert que des militants des droits humains, des opposants, des journalistes et des militants du monde entier ont été espionné via un logiciel nommé Pegasus mis au point par une société israélienne, NSO groupe.c

L’entreprise, NSO groupe fondée en 2011 a créé un logiciel d’espionnage qui permet de récupérer des messages, des photos et, même d’écouter des appels. Cette entreprise régulièrement accusée de faire le jeu des régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre les réseaux criminels ou terroristes.

Cependant, les organisations Forbiden stories et Amnesty International ont accéder à une liste, établie en 2016 de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle. Selon une enquête une enquête menée par 17 rédactions, cette liste inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise.

«Ce sont des faits extrêmement choquants et, s’ils sont avères sont extrêmement graves », a déclaré lundi matin le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur France info. « Nous sommes extrêmement attaches a la liberté de la presse, donc c’est très grave d’avoir des manipulations, des techniques qui visent à nuire à la liberté des journalistes, leur liberté d’enquêter, d’informer», a-t-il ajouté.

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D’autres noms de personnalités figurant sur la liste seront divulgués dans les prochains jours par le consortium de medias qui ont mené l’enquête, dont font notamment parti le Monde, The Guardian et The Washington Post.

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