Société

Mariage homosexuel : le Togo reste droit dans ses bottes et durcit la peine contre la pratique

Le Togo n’est pas du tout prêt à légaliser les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT). Les autorités du pays ont réitéré leur position le mardi 29 juin au cours d’un rapport devant le comité des droits de l’Homme des Nations Unies.

A l’instar de certains pays Africains, la république togolaise dit non aux pratiques homosexuelles sur son territoire. C’est du moins ce qu’on peut retenir des propos des autorités togolaises lors des échanges avec le comité des droits de l’Homme des Nations Unies.

En effet, le ministre des droits de l’homme au Togo a réaffirmé l’opposition du Togo face  à la légalisation des de la communauté LGBT sur son territoire.  « Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises » a déclaré le ministre des droits de l’homme, Christian Trimua.

Pour rappel, le code des personnes et de la famille au Togo punit les actes homosexuels de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA. Le code autorise seulement le mariage hétérosexuel (entre un homme et une femme).

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