Les enquêtes ouvertes pour comprendre et situer les responsabilités après l’attaque contre le président de la transition du Mali, Assimi Goita, ont déterminé que l’acte était une attaque terroriste, rapporte RFI.
Le président Malien, le colonel Assimi Goita a été victime d’une tentative d’assassinat mardi dernier alors qu’il se trouvait à la grande mosquée de la capitale Bamako pour la prière de l’Aïd El Adhar. Un individu armé de couteau a tenté d’égorger le président mais l’a raté et a blessé le garde de Goita à la place. Selon le média français RFI, les enquêtes de cette tentative d’assassinat ont révélé qu’il s’agissait d’un acte terroriste.
Les enquêteurs ont révélé que l’homme arrêté avait été formé au maniement des armes et qu’il n’agissait pas seul. Il va sans dire que la menace persiste et donc que les forces de sécurité vont redoubler de vigilance et que les déplacements du chef de l’Etat ou d’autres officiels pourraient être limités.
Assimi Goita a pris le pouvoir au Mali après avoir déposé l’ancien président de la transition Bah Ndaw à l’occasion d’un deuxième coup d’Etat dans une même année. Plus tôt, le colonel Goita est ses hommes avaient pris le pouvoir sans effusion de sang des mains de l’ancien président élu, Ibrahim Boubacar Keita. Goita a prêté serment en tant que président par intérim du Mali et doit poursuivre la transition jusqu’à l’organisation d’élections générales dans le pays en février prochain.
Le mali est en proie à une insurrection djihadiste depuis environ une dizaine d’années et aucune mesure militaire ne semble en venir à bout. Malgré la présence dans le pays, de plusieurs milliers de soldats étrangers dans diverses missions, le terrorisme persiste et gagne du terrain. La pègre a déjà atteint le Niger et le Burkina Faso voisins.